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La Tunisie affronte la Belgique samedi 23 juin à Moscou pour le deuxième match du G. Après avoir été battus par les Anglais (2-1), les Aigles de Carthage sont à la recherche d’une première victoire pour ce Mondial 2018 en Russie.

« La défense belge est lente, on va essayer d’en profiter ». Le sélectionneur de la Tunisie Nabil Maaloul aurait-il trouvé le point faible de la Belgique, son prochain adversaire ? Après une première défaite face aux Anglais à Volgograd (2-1), les Aigles de Carthage sont contraints à l’exploit face aux Diables rouges, qui ont écarté le petit poucet panaméen (3-0). Un 4-3-3 pour débuter « On va essayer de couper le lien entre De Bryune et Hazard, et les isoler du milieu de terrain », avance Nabil Maaloul. Et l’ancien entraîneur de l’Espérance de Tunis a bien l’intention d’apporter des changements dans son 11 de départ « en défense et au milieu « par rapport à l’équipe qui avait débuté contre l’Angleterre. « Aujourd’hui, la pression est sur nos épaules après la défaite face à l’Angleterre. Nous devons gagner, nous n’avons pas d’autre choix. Il nous faut être plus offensifs, aucune équipe n’entre sur le terrain pour faire match nul ou perdre », avance Nabil Maaloul, qui annonce un 4-3-3 samedi. Malgré leur génération dorée, les Diables Rouges restent sur une grosse désillusion, une élimination en quarts de finale de l’Euro 2016 face au Pays de Galles (3-1). Dans le stade du Spartak Moscou, les joueurs belges seront bien motivés. « On a été très bons lors de notre premier match, et on va essayer de faire la même chose demain », déclare le milieu de terrain Axel Witsel. Mettre le stress de côté Les Aigles de Carthage, qui ont attendu douze ans avant de pouvoir rejouer un Mondial sont arrivés en Russie en sachant que l’enjeu était énorme et que le groupe était relevé. « Je ne sais pas s’il y a eu du stress au premier match, explique Wahbi Khazri. En tout cas, il faut le mettre de côté. Il faut montrer un beau visage. On doit sortir de cette rencontre sans avoir aucun regret. On doit démontrer que notre équipe, malgré sa jeunesse, est capable de faire des choses ». Le joueur de Rennes est arrivé en Russie en manque de forme après une blessure et deux mous sans compétition. La Tunisie aura aussi le poids de l’histoire pour ce Mondial 2018. En effet, aucune équipe arabe (Arabie Saoudite, Egypte et Maroc), n’a pu s’imposer depuis le début de ce premier tour. « Nous avons représenté une menace pour une équipe de gros calibre, l’Angleterre, dit le coach. Les yeux du monde arabe sont tournés sur la Tunisie. Nous avons des responsabilités. Nous ne devons pas perdre pour ne pas décevoir ». La Tunisie ne compte pourtant qu’un seul match gagné en cinq participations à la Coupe du monde.