Engagé par la Fédération algérienne de football pour relancer les Fennecs, Djamel Belmadi a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué. Après la victoire des Verts en finale de la CAN, la presse locale a encensé le technicien de 43 ans.

Le sélectionneur Djamel Belmadi a été encensé par la presse algérienne au lendemain de la finale remportée face au Sénégal (0-0-1), au Caire. Un succès qui offre la CAN à l’Algérie 29 ans après son unique sacre, à l’époque à domicile.

Le quotidien gouvernemental El Moudjahid voit Belmadi comme un “devin” car, dès sa nomination à la tête des Fennecs en août 2018, il avait déclaré ”qu’il était temps d’apprendre à gagner la CAN à l’extérieur”.

“Il l’a fait parce qu’il s’agit de quelqu’un de pragmatique qui sait faire la différence entre le “bon grain et l’ivraie, le travail, le farniente, et les paroles en l’air”, poursuit El Moudjahid.

L’ancien milieu de terrain a su redonner à l’Algérie “une âme en un laps de temps si court, un temps surtout dédié à remettre de l’ordre dans une équipe qui s’est retrouvée à tourner en rond” après le Mondial 2014, “qui l’avait vu sortir avec les honneurs”, estime le quotidien Le Soir d’Algérie, qui considère ce sacre continental un “acte de renaissance”.

Début juin, Belmadi avait clairement annoncé la couleur. “Nous avons l’ambition d’aller gagner cette CAN”. “Cinquante jours après, ce vendredi 19 juillet au stade du Caire, le coach des Verts a prouvé que son ambition n’était pas démesurée”, fait remarquer le site TSA (Tout Sur l’Algérie).

“Le groupe de Belmadi offre la deuxième étoile à l’Algérie”, titre en une le quotidien El Khabar, affichant une photo du héros porté en triomphe par ses joueurs. Pour ce journal arabophone, les Algériens ont cru “en la capacité de conduire l’Algérie à un sacre tant attendu, ce qui les a amenés à se déplacer en masse en Égypte pour soutenir leur équipe et partager avec elle la joie de la victoire”.

Pour rappel, Belmadi a pris les commandes des Fennecs en août dernier. Moins d’un an après il a réusssi la prouesse de replacer l’Algérie sur le toit de l’Afrique.