La fin de saison est habituellement le moment propice pour se pencher sur l’avenir des jeunes joueurs. Aspirants qui doivent passer stagiaires et des stagiaires qui doivent signer pro attendent d’être fixé sur leur sort.
En effet, les clubs attendent fin mars pour pour évaluer les joueurs avant de se positionner sur leur avenir. Généralement, les pépites qui ont démontré leur potentiel, sont récompensés par la signature d’un contrat avant fin juin.
La période que l’on traverse est déstabilisante pour un adulte. Elle l’est encore plus pour un jeune dont l’avenir footballistique n’est pas encore garanti. Il y a peu de réponses à lui apporter depuis le début du confinement.
Deux mois plus tard, la situation n’est plus la même. La pandémie de Covid-19 a empêché certains jeunes de faire leurs preuves durant le deuxième trimestre de l’année. De plus, les dirigeants, confrontés à de sérieux problèmes financiers, se focalisent davantage sur l’équipe première.
Plusieurs espoirs marocains sont concernés et la situation actuelle est loin d’être optimale pour leurs dirigeants qui tentent de sauver les meubles. C’est le cas par exemple de Nabil Touaizi dont le contrat avec City se termine le 30 juin. Le néo-Lion de l’Atlas n’est toujours pas fixé sur son avenir, la prolongation tarde à venir et un départ ne serait pas à exclure.
« On n’a eu aucune nouvelle »
Dans son édition du jour, La Provence a recueilli le témoignage d’un agent représentant les intérêts de plusieurs jeunes marseillais. Et la situation commence à agacer ce dernier. « On n’a eu aucune nouvelle. Aucun jeune ne sait ce qu’il va devenir. Contrairement à l’OL qui fait signer ses joueurs, à l’OM, on oublie de travailler. Comme d’habitude. On devrait au moins avoir des informations concernant les garçons que le club ne veut pas conserver… », confie l’agent au quotidien régional.