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L’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) fait son entrée en Afrique pour la cinquième édition du Championnat d’Afrique des nations (CHAN-2018), une compétition réservée aux joueurs africains évoluant sur le continent qui se déroule au Maroc du 13 janvier au 4 février.

Ce dispositif a déjà été expérimenté en compétition par la Fédération internationale (Fifa), notamment lors de la Coupe des Confédérations remportée l’été dernier en Russie par l’Allemagne. Il est également utilisé par l’Allemagne et l’Italie dans leurs championnats respectifs, non sans accrocs. Et la France vient d’y goûter en Coupe de la Ligue, tout comme l’Angleterre dans sa « Cup ». Pour la Confédération africaine de football (CAF), cette démarche s’inscrit dans une volonté affichée de se moderniser. Et de faire taire les critiques la visant sur l’arbitrage lors de ses différentes compétitions. La VAR fera ainsi son entrée dès les quarts de finale du CHAN. Pour les joueurs locaux – l’écrasante majorité des stars du football africain évoluent en Europe – VAR ou pas VAR, le tournoi est l’occasion de faire leurs preuves pour espérer gagner une place dans la sélection A ou être repérés par des recruteurs d’équipes du Vieux Continent. En tout, ce sont 16 équipes du continent réparties en quatre groupes qui s’affronteront sur les pelouses des stades de Casablanca, Marrakech, Tanger et Agadir, pour cette édition marquée par l’absence du tenant du titre, la République démocratique du Congo (RDC), mais aussi de l’Égypte, de l’Algérie et de la Tunisie. Le Maroc, pays hôte, fait figure de favori, au même titre que la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Nigeria. « Nos adversaires sont conscients de la force de l’équipe marocaine (. ) mais la tâche s’annonce difficile car toutes les équipes se sont bien préparées », a concédé l’entraîneur marocain Jamal Sellami.