Les décisions de la Confédération Africaine de Football concernant à la fois la non participation du Maroc au CHAN en Algérie et du caractère politique de l’intervention du petit fils Mandela a l’encontre du Maroc ont été prises et divulguées ce jour.
Les sources médiatiques proche de la CAF confirment que la commission de discipline de celle ci a décidé de ne pas pénaliser le Maroc et l’Algérie pour ce qui s’est passé durant le CHAN.
Concernant le Maroc, il a été constaté par l’instance Continentale que le Pays n’était pas responsables de ne pas avoir reçu d’autorisation de voyage direct le jour du voyage.
Concernant le discours politique du petit-fils de Mandela, le comité a conclu que la Fédération algérienne n’est pas responsable, que cette initiative était uniquement celle du petit fils Mandela. L’intervention est jugée problématique et mal venue mais n’implique pas l’Algerie en tant que tel.
« Nous ne pouvions pas punir le Maroc de ne pas avoir participé au CHAN parce que l’Algerie leur avait donné des garanties qu’ils pouvaient voler avec la RAM mais cette approbation ne leur a pas été donnée le jour où ils devaient partir »
Cette déclaration vient tout de même étayer les dires du président de la FRMF, qui affirmait que l’Algerie avait au préalable accepté les dispositions du vol direct de la RAM, avant de faire volte-face et de ne pas délivrer le droit de survol.
D’autres part, il apparaît clairement que l’Algérie aurait dû être punie pour ne pas avoir donné à une équipe participant au tournoi la licence et le droit d’entrer dans le pays, et aussi parce que le comité d’organisation est responsable des déclarations tenues par le petit fils Mandela puisqu’étant celui qui l’a invité à s’exprimer durant la cérémonie d’ouverture.
Ces décisions sonnent comme une envie de ne pas prendre position en sanctionnant personne. Mais il apparaît évident que l’Algérie est fautive tant sur le refus de survol que sur l’incident des déclarations politiques formulées par son invité d’honneur.