Clape de fin pour Yassine Bounou en Europe sur cette finale de super coupe d’Europe.

Une rencontre de gala ou presque pour nos deux lions de l’Atlas. Une sorte de baroud d’honneur pour le grand Yassine, mais pour le reste cela restait une finale à jouer et à gagner.

Une équipe ultra favorite, face à un outsider de grande classe. Séville qui faisait face au grand Manchester City de Pep Guardiola et du cyborg Halland. Seulement qui aurait pu prédire que s’érigerais devant City un certain Youssef En Nesyri ?

Oui, lui le plus grand joueur de tête actuelle en Europe a une nouvelle fois fait étalage de son timing et de son sens du but. Par la suite et à plusieurs reprises, il aura manqué de justesse technique pour parachever cette victoire qui aurait pu être la sienne. Malheureusement sur un des nombreux coups de boutoirs des Mancuniens, une égalisation allait frapper et battre une dernière fois sur les terrains européens le gardien des Lions… Yassine Bounou allait encore une dernière fois devoir s’employer sur une séance de tirs aux buts qu’il affectionne particulièrement.

Mais ce soit en Grèce, le sort en décidera autrement, une séance de tirs aux buts plus tard et une défaite qui n’en est pas une après, le grand Yassine laissera couler des larmes, non pas que la défaite lui pèse, mais quitter par défaut et surtout poussé par son club que ces coéquipiers appellerons famille à s’exiler pour faire entrer de l’argent dans les caisses exsangues du club andalou lui fera couler cette larme particulière. Il aura lutté et insisté jusqu’au bout du bout… Pour rester en Europe dans un club à sa mesure.

Mais il faut le noter, le Marocain ne convainc pas. Non pas par niveau, mais sans doute par mépris et dédain. Qui miserait sur un Marocain pour un top club ? Visiblement, ce n’est pas encore temps… Il va falloir encore prouver et forcer le respect que le Royaume Chérifien mérite et surtout faire que ses enfants puissent forcer le destin et les replacer au centre de l’échiquier.

Quant à la phrase, assassine d’un président peu scrupuleux et surtout plein de ressentiment pour son attaquant qui selon lui « aura manqué trop d’occasion… » Sans cet homme, votre saison serait sûrement tout autre… Méditer les mots avant de les prononcer !

Merci Yassine et merci Younès…