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Hier soir à Dakar, la demi-finale du CHAN entre le Maroc et le Sénégal a basculé sur une décision arbitrale qui fait encore grincer des dents. À la 53ᵉ minute, Marouane Louadni, défenseur marocain, fauche Cissé lancé vers le but. Rouge direct. Le stade explose. Puis le VAR intervient. L’arbitre revient sur sa décision et transforme l’expulsion en simple jaune.

Un tournant majeur : le Maroc termine à 11, pousse jusqu’aux tirs au but, et se qualifie pour la finale (1-1, 5-3 tab).

« Du vol en plein jour »

En Algérie, la réaction ne s’est pas fait attendre. Sur les réseaux, les commentaires fusent.

  • « C’est du vol en plein jour, on sait pour qui la CAF travaille », lâche un internaute sur X.
  • « Si c’était un Algérien à la place du Marocain, on en parlerait encore », peste un autre, amer.
  • « Deux poids, deux mesures. C’est toujours la même histoire », résume un supporter sur Facebook.

Le sentiment est unanime : l’arbitrage a favorisé le voisin honni.

Un parfum de déjà-vu

Le contexte rend l’affaire explosive. Les relations tendues entre Alger et Rabat rejaillissent régulièrement sur le football. L’épisode de la Coupe de la Confédération, où l’USM Alger avait refusé d’affronter Berkane à cause du maillot frappé de la carte du Maroc, est encore dans toutes les têtes.

« La politique entre dans les stades. Et au final, c’est toujours l’Algérie qui se sent lésée », soupire un ancien dirigeant d’un club algérois.

La blessure de l’élimination

La frustration est d’autant plus forte que l’Algérie n’a même pas franchi la phase de groupes, éliminée par le Soudan. Voir le Maroc filer en finale grâce à une décision arbitrale controversée ravive l’amertume.

  • « On souffre déjà de notre élimination, et là on nous sert ça », grince un supporter du Mouloudia.
  • « Même quand on n’est pas là, on nous provoque », ironise un autre.

Une polémique qui dépasse le terrain

Le Sénégal, lui, a encaissé la décision avec amertume mais sans explosion publique. En Algérie, c’est tout l’inverse. Les débats s’enflamment, comme toujours quand il s’agit du Maroc.

« On savait que ça finirait comme ça », tranche un commentateur radio.

« Tant que la CAN ou le CHAN resteront gérés de cette façon, personne ne nous respectera », tonne un ancien international, invité hier soir sur une chaîne sportive locale.

Et maintenant ?

Le Maroc ira en finale. L’Algérie, elle, regarde de loin… mais en fulminant. Une nouvelle polémique qui ne manquera pas d’alimenter la rivalité des deux pays, bien au-delà du rectangle vert.

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