Image lionsdelatlas par défaut

Le microcosme africain vit une avant CAN plus que mouvementée. Du moins si l’on compte le nombre de défections et de blessures de complaisance annoncés à quelques jours de cette CAN 2017.

Plus les éditions passent,plus les sélections africaines se heurtent au refus de joueurs expatriés ne voulant pas délaisser leurs clubs respectifs par crainte de perdre leur place chèrement acquise ou pour éviter tout risque de blessure sur des terrains en piteux état. Les excuses et prétextes sont légions mais le fait est que la CAN perd de sa valeur avec ce genre de défection qui affaiblissent le niveau de la compétition, même si d’autres stars Africaines seront présentes. A qui la faute?. Les clubs européens hésitent longuement à recruter les joueurs africains pour ce genre de raisons. L’explication à cela semble toute trouvée. La date de la CAN qui coïncide avec le milieu des championnats européens en serait la principale cause. Ce vieux débat qui refait surface tous les 2 ans en Afrique et qui porte préjudice à l’ensemble des joueurs africains, déjà sous-côtés de par leurs origines, qui subissent de plein fouet cette injustice de calendrier. Ainsi, on compte pas moins de 8 défections dans les rangs des Indomptables, 5 du côté Congolais,. Doit-on changer de date ? En tout cas, cette solution est plus facilement réalisable que de suspendre les championnats Européens durant la CAN ! Seule certitude, il y a beaucoup à faire et surtout beaucoup à penser pour que la plus grande compétition Africaine retrouve son lustre d’antan et la place qu’elle mérite surtout que le football africain est un des grands pourvoyeurs de talent pour le football européen, à moindre coût qui plus est. Le joueur africain se trouve souvent entre 2 feux, son club ou son pays durant cette CAN. Beaucoup vous diront que le pays prime sur le club et d’autres que l’employeur a priorité. Quoi qu’il en soit, le plus important est de trouver une solution afin que tout le monde soit gagnant, notamment le football Africain!