white lives matter

Il y a quelques semaines, notre rédaction appréhendait l’instrumentation et mettait en garde ses lecteurs contre la récupération politique de la lutte contre le racisme.

Depuis le dé confinement, pas un match de Football ne se déroule sans la désormais cérémonie du « Black Lives Matter » qui accompagne l’hommage aux victimes du Covid.

A vouloir trop en faire, on finir par se brûler les zèles… Le blanc est-il raciste lorsqu’il pense à lui comme le fait le black en ce moment ? Est-ce que la vie d’un black ne vaut pas celle du blanc pour ceux qui réclament de l’égalité ? Est-ce raciste de dire que les vies des blancs comptent aussi ?

Ces questions méritent réponses et une frange de supporters de Burnley a répondu à sa manière avant le coup d’envoi du match contre Manchester City et Burnley. Un avion, une banderole et un message explicite : « White Lives Matter Burnley » déployée pour s’inviter au débat.

Il fallait s’attendre à ce genre de réactions, légitimes pour certains, vachement condamnables pour d’autres.

Pour certains médias comme BeIn Sport, cette banderole n’est rien d’autre qu’un message raciste et provocateur. Nos confrères estiment qu’il souille le mouvement américain « Black Lives Matter » qui s’est répandu dans le monde entier aussi vite que le coronavirus.

Les auteurs condamnés ?

Le club de Burnley a réagit en condamnant ce qu’il a qualifié de bannière offensante. « Le club condamne fortement les actions de ceux qui sont responsables de cette bannière offensante. Nous voulons être clairs : les responsables ne sont pas les bienvenus à Turf Moor. Ils ne représentent, en aucune façon, ce que le Burnley Football Club défend, et nous allons travailler avec les autorités pour les identifier et les interdire de stade à vie ».

Le club a également présenté ses plates excuses « sans réserve à la Premier League, à Manchester City et à tous ceux qui aident à promouvoir le mouvement Black Lives Matter ».