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L’indice de la qualité de vie de Casablanca est de 15 points supérieur à celui du Caire, de 5 points supérieur à celui de Belgrade et de 2 points supérieur à celui d’Istanbul. C’est ce qui ressort d’une étude du cabinet Mercer, leader mondial du conseil.

    ors d’une rencontre, tenue, lundi 28 novembre 2016 à Casablanca, sous le thème « l’approche Mercer et la qualité de vie à Casablanca : une comparaison internationale », Slagin Parakatil, chercheur principal chez Mercer, a passé en revue les grandes lignes de l’étude Mercer sur la qualité de vie à Casablanca par rapport à 7 autres villes du globe, à savoir Belgrade, le Caire, Lisbonne, Lyon, Istanbul, Mexico et New York.

S’agissant des conclusions de l’étude Mercer sur la qualité de vie à Casablanca, il a précisé que dans l’ensemble, l’indice de la qualité de vie de la métropole est de 28 points inférieur à celui de la ville de New York, qui représente la ville-repère et le score de référence (100 points) dans les classements annuels Mercer, et de 29 points inférieur à ceux de Lyon et Lisbonne, ajoutant qu’en revanche, l’indice de Casablanca est de 15 points supérieur à celui du Caire, de 5 points supérieur à celui de Belgrade et de 2 points supérieur à celui d’Istanbul.

Les critères de cette étude comparative sont l’environnement politique et social, l’environnement économique et socio-culturel, les considérations médicales et sanitaires, l’école et l’éducation, les services publics et transports, les loisirs, le niveau de la consommation, le logement et l’environnement naturel.

En effet, la ville de Casablanca ambitionne d’entrer, à l’horizon 2022, dans le top 100 du classement mondial des villes offrant la meilleure qualité de vie, a affirmé, lundi soir à Casablanca, le directeur de la Société de développement local Casablanca Events et Animations, Mohamed Jouahri.

« Pour atteindre cet objectif, la ville, qui occupe actuellement la 126è place selon le classement Mercer, a lancé une démarche d’attractivité axée sur une étude réalisée par le cabinet afin de déterminer les critères clés de la qualité de vie à Casablanca en vue de permettre aux institutions décisionnelles de la métropole d’identifier les principaux leviers à même d’influencer le niveau de vie de la ville blanche et de son positionnement international », a dit M. Jouahri lors de cette rencontre.

Ce projet prévoit également la mise en place d’une commission chargée du suivi et de l’amélioration des critères identifiés afin de hausser la qualité de vie dans le moyen terme, a-t-il indiqué, ajoutant qu’avec le plan de développement du Grand Casablanca 2015-2020, la ville dispose d’importants atouts et d’opportunités réelles lui permettant de se positionner comme une plateforme régionale de premier plan.