Mustapha Madih connait souvent des situations d’échec avec des objectifs non atteints et une mauvaise gestion de l’effectif de l’équipe nationale espoir qu’il drive vers une destination inconnue en dépit de la feuille de route transmise par la DTN de Larguet.
D’ailleurs, il est courant de demander à un selectionneur : « Quel est le plus grand échec que vous ayez connu ? ». La réponse de Madih est toujours la même. « c’est la faute des autres… »Pour justifier sa déroute contre la Mauritanie en éliminatoires de la CAN 2019, Mustapha Madih avait expliqué que son échec face aux jeunes Mourabitounes était le résultat du manque de formation des jeunes. Pourtant, la DTN avait mis a sa disposition une liste non exhaustive de joueurs MRE formés dans des clubs européens, mais il avait opté pour le joueur local avec les conséquences qu’on connait. Au lieu d’assumer sa responsabilité et d’être capable de répondre correctement à la question ci-dessus. Mustapha Madih esquive quand il s’agit d’expliquer les raisons de ses échecs à répétition résultats de ses décisions qu’on ne peut incomber aux facteurs extérieurs tels que la malchance ou le hasard. Pour justifier sa dernière déroute au tournoi Cotif, Madih a rejeté la faute sur les scouts de la FRMF en expliquant que c’était mieux lorsque son ami, Munir El Hassouni se chargeait de la prospection. Sur Radio Mars, Madih, qui a gardé les vieilles habitudes, a ainsi accablé les scouts de la DTN qui font pourtant un travail remarquable depuis quelques années puisqu’on leur doit l’arrivée de plusieurs jeunes joueurs à l’instar de Sofiane Boufal, ou encore Amine Harit et Achraf Hakimi. On se demande ce que la DTN attend de Madih qui fait partie de la vieille génération d’entraîneurs marocains incapables de se remettre en cause ou d’assumer leurs responsabilités dans les échecs successifs qui ornent leur CV. Les scouts de la FRMF font leur travail dans la plus grande discrétion et c’est certainement cette attitude qui dérange Madih qui préfère traiter avec des agents de joueurs non agréés, ceux qu’on qualifiait jadis de « vautours gravitant au dessus des Lions »Mr Madih, il est temps de prendre votre retraite et c’est votre bilan qui le dit avec deux CANs manquées et aucun trophée digne de ce nom remporté. Heureusement que Mark Wotte nous procure un peu de fierté et d’espoir dans l’avenir. Il est plus que temps de laisser la place aux jeunes cadres tels Ouaddou et consorts mieux armés pour répondre aux exigences du football moderne.