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Après avoir réussi le pari d’organiser les JO d’Hiver en 2014 et la Coupe des Confédérations en 2017, la Russie se prépare pour la première fois à s’illuminer aux couleurs de la Coupe du monde et s’ériger en théâtre de rêves, de passion, d’intensité et d’euphorie pour les férus du ballon rond.

Les supporters des 32 équipes qualifiées pour le Mondial 2018 du football s’apprêtent à vivre un mois intense et fort en émotions, comme seule une coupe du monde peut en procurer. Cette messe footballistique planétaire réunit les 32 meilleures équipes du monde ayant réussi à s’adapter le mieux possible avec les péripéties des éliminatoires. Sauf quelques surprises ! Si l’Allemagne, tenante du titre et quadruple vainqueur (1954, 1974, 1990 et 2014), le Brésil, quintuple champion du monde (1958, 1962, 1970, 1994 et 2002) et seule sélection à n’avoir manqué aucune phase finale de le Coupe du monde, l’Argentine de Messi (12 participations consécutives), l’Espagne, championne du monde en 2010 (11 participations consécutives), la Corée du Sud (9 participations consécutives), la France (championne du monde 1998), l’Angleterre (championne 1966), le Mexique, le Japon et le Portugal (champion d’Europe en titre) ont à nouveau validé leur qualification pour l’édition 2018, un Grand habitué, l’Italie !, n’a pas réussi à décrocher son billet pour les phases finales en Russie. Avec 4 coupes du monde dans la poche, la Squadra azzurra de l’éternel Gigi Buffon a été éliminée par la Suède aux barrages. Du jamais vu depuis 1958 !. Mal embarquée après sa défaite 1-0 en barrages aller, l’Italie a été disqualifiée par les Blågult (Les Bleus-Jaunes), à la suite d’un match nul au retour 0-0. Outre l’Italie, les éliminatoires ont été marqués par les difficultés rencontrées par les champions continentaux. Le Chili, double tenant du titre de la Copa América (2015 et 2016), les États-Unis, champions de la Concacaf, le Cameroun, champion d’Afrique, et la Nouvelle-Zélande, championne d’Océanie, ont tous échoué à assurer leur présence parmi les 32 qualifiés. En revanche, de nombreux absents des précédentes éditions effectuent leur retour. C’est notamment le cas de la sélection nationale marocaine absente depuis l’édition de 1998 en France. Un mondial au cours duquel les poulains du défunt Henri Michel étaient à deux doigts d’une qualification au deuxième tour. Les quatre autres équipes qui représenteront le continent africain, à savoir l’Égypte (depuis 1990), le Sénégal (depuis 2002) et la Tunisie (depuis 2006) seront également de la partie. C’est le cas également du Pérou, dont la qualification met ainsi un terme à une série de huit éditions manquées (depuis 1982), mais aussi de l’Arabie saoudite, de la Pologne, de la Suède, toutes absentes depuis 2006, et également de la Serbie et du Danemark, absents en 2014. Le tirage au sort des huit poules du premier tour, effectué au Kremlin à Moscou, le 1er décembre 2017 a donné lieu à des groupes très serrés. Les Lions de l’Atlas ont hérité du groupe B, aux côtés de l’Espagne, champion du monde en 2010, du Portugal champion d’Europe en titre et de l’Iran. Un groupe, décrit par certains comme celui de la mort, s’annonce très difficile pour les coéquipiers du Capitano Mehdi Benatia. Auteurs d’un parcours héroïque lors des éliminatoires, les Marocains auront toutes les chances pour s’en sortir vainqueurs. Dans le groupe A, le pays hôte qui n’a pas brillé lors de ses précédentes sorties, aura à se défaire des amis de Cavani et de Suarez (Uruguay), mais également des Pharaons de Mohamed salah, sorti sur blessure lors de la finale de la Ligue des champions d’Europe face au Real Madrid. L’Arabie Saoudite jouera également le tout pour le tout pour reproduire la même performance de 1994 (2ème tour). Pour le compte du groupe D, l’Argentine, qui affrontera la Croatie de Modric, Rakitic et Kovacic et le Nigeria, devra compter sur le talent hors norme du quintuple ballon d’or qui a tout remporté avec son club du FC Barcelone, le grand Lionnel Messi. Aux côtés d’un peu de chance et de réalisme, l’Albiceleste pourrait faire oublier l’amertume de la défaite en 2014 face à l’Allemagne. La Mannschaft sera appelé à faire montre, comme elle sait le faire, de la discipline tactique et compter sur l’expérience de ses talentueux éléments (Ozil, Kroos, Muler, Khedeira, Nuer, Hummels…) et de son entraîneur pour conserver sa couronne. Le brésil, favori, parfois malgré lui, lors de toutes les éditions de la Coupe du monde et la France n’auront pas la tâche lourde sur papier. La Seleção évoluera dans le groupe E, aux côtés de la Suisse, du Costa Rica et de la Serbie, alors que les champions du monde 1998 se mesureront à l’Australie, au Pérou et au Danemark. La 21-ème édition de la Coupe du monde se déroulera du 14 juin au 15 juillet aux villes de Lekaterinbourg, Kaliningrad, Kazan, Moscou, Nijni-Novgorod, Rostov-sur-le-don, Saint Petersburg, Samara, Saransk, Sotchi et Volgograd. (MAP).