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Alors qu’il dispute les qualifications à la Coupe du monde 2018, le Maroc, premier pays qualifié pour la CAN 2017, semble être entré dans une nouvelle ère. Cités parmi les grands favoris de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, les Lions de l’Atlas rayonnent de nouveau à travers tout le continent. Voyons sur quels axes le Maroc s’est appuyé pour retrouver les sommets.

La base du changement, c’est le sorcier blanc! En manque d’inspiration depuis plusieurs années, le Maroc a frappé fort en enrôlant Hervé Renard sur son banc. Après avoir mené la Zambie et la Côte d’Ivoire jusqu’au titre continental, l’homme à la chemise ne se présente plus. A la recherche d’une sélection qui puisse lui transmettre des émotions, Renard n’a certainement pas accepté le pari des Lions de l’Atlas par hasard. Absent d’une Coupe du monde depuis celle de 1998 en France, le Maroc, qui n’a plus connu une finale de CAN depuis qu’il a échoué sur la dernière marche face à la Tunisie en 2004, propose un défi à la hauteur des ambitions du sélectionneur français.

Renard ne reste jamais longtemps sur un banc, mais laisse toujours une trace indélébile. Le coach passé maître dans l’art de sublimer un collectif a déjà réussi un premier coup d’éclat en décidant Boufal à jouer pour les Lions, alors qu’il aurait sans doute pu porter le maillot de l’équipe de France. Enfin remis de sa blessure au genou droit, l’ancien Lillois est apparu en grande forme avec Southampton et devrait signer son retour dans la liste des joueurs convoqués pour la réception de la Côte d’Ivoire le 12 novembre lors du 2e match des éliminatoires du Mondial.

Ziyech, l’autre pépite

On devrait également retrouver dans cette liste l’incroyable Hakim Ziyech, qui a filé entre les doigts de la sélection des Pays-Bas alors qu’il était pourtant déjà cité dans le Top 10 des meilleurs joueurs d’Eredivisie dès sa première saison avec Twente, avant d’être tout simplement élu joueur de l’année après la seconde. En deux ans, celui qui s’est engagé cet été avec l’Ajax a inscrit 30 buts et délivré 27 passes décisives. Impliqué dans plus de la moitié des réalisations de son ancien club et déjà important dans le dispositif de Peter Bosz (3 buts et 6 passes en 10 matchs), le milieu de 23 ans est une immense star en puissance. Pas suffisamment prompts pour le convoquer en équipe première, les Oranje vont se mordre les doigts si le joueur à la double nationalité brille avec ses coéquipiers marocains.

Avec une équipe solide défensivement et très talentueuse devant, le Maroc, toujours invaincu sous la direction de Renard (4 victoires, 3 nuls), a le droit de rêver. Tout semble en tout cas indiquer que les deux années à venir permettront au pays de renouer avec les pages les plus glorieuses de son histoire!