Mounaïm El Idrissy

Après une première mi-temps décevante lors du match Troyes contre Ajaccio, les acéistes ont cédé sur un contre à quinze minute de la fin du chronomètre. Mais à la 88e minute, Mounaïm El Idrissy a été récompensé de ses efforts après un festival de l’algérien, Youssef Belaïli.

En effet, la deuxième période du match a accouché d’une bonne copie. Multipliant les ballons dans la surface adverse, gardant son allant avec l’entrée de Barreto et d’Alphonse, l’animation offensive ajaccienne au pourtant failli à sa mission « réalisme » du jour, laissant même un boulevard derrière elle sur un corner bien négocié par la défense troyenne. Le défenseur Porozo n’a eu aucun mal à battre Leroy (1-0 à la 75e minute). 

ar contre, on reconnaîtra à l’ACA son audace. D’abord dans le coaching d’Olivier Pantaloni, qui fît confiance juste à ce moment-là à Youcef Belaïli, à peine qualifié après son arrivée depuis Brest, puis dans les dribbles et les provocations impertinentes de ce dernier, balle au pied.
La défense troyenne s’en tirait bien une première fois, mais sur une incursion depuis le côté droit, elle abdiquait sous face au toucher de balle millimétré de l’international Algérien. Arrivé sur la ligne de sortie de but, celui-ci passait pour le Franco-Marocain Mounaïm El IDrissy, qui marquait d’un plat du pied, après avoir donné de sa personne durant toute la rencontre, et obtenu le pénalty finalement arrêté. 

Une égalisation qui fit exploser remplaçants et supporters, qui s’étaient un peu plus rassis sur leurs sièges après un deuxième but des Aubois refusé fort heureusement pour hors-jeu. (avec AFP)

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