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France-Brésil en finale, c’était le rêve de tout le monde.  »

C’était notamment celui de Michel Platini, pour la Coupe du monde 98, comme il l’a confié dans l’émission Stade Bleu, qui sera diffusée dimanche 20 mai sur France Bleu. Alors, pour y parvenir, le Comité français d’organisation de la Coupe du monde (CFO), dont il était co-président, a usé d’une «petite magouille», a poursuivi l’ancien international tricolore. Visiblement très à l’aise face à Jacques Vendroux, l’ancien président de l’UEFA, suspendu pour quatre ans de toute activité dans la football, détaille la «magouille »en question qui a consisté à placer le Brésil et la France respectivement dans le groupe A et le groupe C. Ainsi, les deux nations, si elles finissaient en tête de ce premier tour, ne pouvaient pas se croiser avant la finale. Or, selon les règles de la Fifa, elles auraient dû être affectées dans un groupe de manière aléatoire. «On ne s’est pas emmerdé pendant six ans à organiser la Coupe du monde pour ne pas faire quelques petites magouilles», a poursuivi Michel Platini, fidèle à la liberté de ton qui a toujours été la sienne. Néanmoins, si la déclaration surprend, elle n’en est pas pour autant un scoop : les régles étaient connues de tous avant le tirage au sort effectué en décembre 1997 à Marseille. «Vous pensez que les autres ne le faisaient pas?», a-t-il ajouté. En passant tous les obstacles jusqu’à la finale, la France et le Brésil ont en tout cas réalisé le rêve du CFO