La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a publié un communiqué ce dimanche 25 décembre pour démentir « catégoriquement » les accusations visant son joueur Zakaria Aboukhlal, émises par un media marocain en quête de buzz pour exister dans le paysage.
Dans un long article publié en ligne vendredi 23 décembre et intitulé « Aboukhlal, un salafiste en équipe nationale », le media de pacotille, Achkayen a porté des accusations d’apologie du salafisme et de prosélytisme religieux envers le joueur du TFC et membre de la sélection marocaine, demi-finaliste du dernier Mondial.
Le média en question prétend que l’attaquant de 22 ans « est apparu à plusieurs reprises avec des personnes affiliées au mouvement salafiste européen« , et l’accuse de profiter de sa position en équipe nationale pour « diffuser ses idées religieuses endoctrinées par les cheikhs salafistes européens. »
Ce « m****a », excusez l’expression, s’est surtout basé sur les allégations de plusieurs journaux allemands qui, pendant le Mondial, ont reproché aux Lions de l’Atlas, Zakaria Abouklal, Abdelhamid Sabiri et Ilias Chair d’avoir célébré leur victoire sur le Portugal (1-0) en posant avec un drapeau marocain et en levant leur index en signe de « Tawhid ».
Le média allemand De Wilt a assimilé ce geste commun de tous les musulmans du monde entier au salut similaire utilisé par les membres de l’État islamique. Or, il s’agit d’un signe que les musulmans font pour célébrer l’unicité de Dieu et affirmer leur foi.
« La FRMF tient à rappeler que Zakaria Aboukhlal a adopté, à l’instar de ses co-équipiers, un comportement exemplaire ayant conduit à signer des résultats honorables par le Onze National dans ce rendez-vous planétaire » a écrit la fédération marocaine en réaction, précisant « qu’elle usera de toutes les voies de recours dans le but de protéger les membres de la Sélection Nationale de toutes accusations mensongères touchant leurs vies personnelles ou leurs comportements en exerçant le devoir national. »
