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Le président de l’UEFA Aleksander Ceferin a annoncé qu’il envisageait de réformer le systéme des transferts pour éviter qu' »un ou deux clubs n’aient pas la possibilité de rassembler tous les joueurs de talent », mercredi en marge d’un congrés sur le football à Estoril.

« Il faut évaluer la compétitivité de chaque ligue et voir si la fa&ccedilon dont fonctionne le marché des transferts aujourd’hui est la meilleure. Il ne faut pas avoir peur de toucher aux régles du marché des transferts et développer des mécanismes comme les +taxes de luxe+ ou poser des limites dans les effectifs », a déclaré le Slovéne, sans donner de précision sur cet éventuel dispositif.

« Tout cela afin que un ou deux clubs n’aient pas la possibilité de rassembler tous les joueurs de talent. Nous ne pouvons pas laisser la grandeur de certains clubs noyer les plus petits. L’UEFA a un devoir avec les clubs de l’élite mais aussi avec tous les autres », a-t-il ajouté.

« Si nous laissons la différence s’accroître entre grands et petits clubs, nous négligerons ceux qui disposent de moins d’opportunités », a encore fait remarquer le patron du foot européen.

Les inégalités économiques entre les plus grands clubs européens et les autres formations se sont creusées de maniére spectaculaire lors des six derniéres années, avait constaté l’UEFA dans un rapport publié début janvier.

Les 15 premiers clubs européens ont engrangé 1,514 milliard d’euros de recettes commerciales et de sponsoring au cours des six derniéres années (soit une hausse de 148 %), « contre 453 millions d’euros pour les quelques 700 autres clubs européens de premiére division (+17%) », selon cette même étude sur le fair-play financier, dispositif mis en place pour assainir les comptes des clubs européens et tenter d’amener plus d’équité.

Ceferin a par ailleurs clairement affirmé: « tant que je serai président de l’UEFA, il n’y aura pas de +Superligue européenne+. Cela doit rester un rêve pour tous les clubs de pouvoir se qualifier pour la Ligue des champions ».

Une réforme controversée, décidée l’été dernier et confirmée en décembre, prévoit que pour la période 2018-2021, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie auraient quatre places garanties en phase de poules de la C1, rendant par conséquent son accés plus compliqué pour les championnats petits et moyens.