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Présent en France voici quelques jours à l’occasion de l’officialisation du partenariat qui lie désormais la Confédération africaine et un grand groupe pétrolier français, le secrétaire général de la CAF a réaffirmé que le Gabon demeurait la seule et unique option pour la CAN, programmée du 14 janvier au 5 février prochain.

France Football :Hicham El-Amrani, la crise post-présidentielles au Gabon a fait poindre quelques interrogations sur l’organisation de la 31e CAN dans ce pays. Qu’en est-il aujourd’hui? Ce n’est pas la Présidence du pays qui nous a rassuré à ce sujet mais le Comité local d’organisation. Nous avons une relation très étroite avec le Haut-Commissaire du comité d’organisation et tous les membres qui, pour la plupart, étaient là en 2012 (le Gabon a co-organisé avec la Guinée Equatoriale le tournoi 2012, NDLR). Dans quels domaines précis avez-vous été rassuré: stades, sécurité, etc? Par rapport à l’état d’avancement des stades, à la sécurité, à la ferveur populaire que l’on attend de ce tournoi. Sans oublier les infrastructures, hors stades, qui seront utilisées. Nous sommes confiants par rapport à la 31e édition. Les stades de l’Amitié (Libreville) et celui de Franceville, qui va recevoir Gabon-Maroc, sont opérationnels. Quant aux trois autres stades, on est entre 85 et 95% d’avancement des travaux pour Oyem, Port-Gentil et stade Omar-Bongo (Libreville). C’est une bonne nouvelle. La prochaine étape, c’est le tirage au sort. On a reçu différents rapports puisque notre équipe était sur place récemment. Depuis le 6 octobre et jusqu’au tirage au sort le 19 à Libreville, la CAF fera le tour des enceintes, des sites d’entraînement, des infrastructures hôtelières et hospitalières, visera l’état des routes. Je serai présent durant une partie puis pour le tirage au sort. Il y a aussi l’acheminement de l’équipement pour la production télé, le renforcement du gazon, les problèmes liés à l’électricité, l’eau et l’hygiène. Cette visite d’inspection, qui récapitule ce qui a été fait en juillet dernier, s’appuie sur les derniers avancements présentés par le Comité d’organisation (LOC). Et nous sommes ravis de ce qu’on a pu voir le 26 septembre. Vous entendez l’inquiétude, qui a pu se manifester, de la part des joueurs, des accompagnateurs des équipes qualifiées, des supporters, par rapport aux graves évènements survenus au Gabon? Bien sûr. La CAF, qui fêtera ses soixante ans en 2017, a l’expérience des turbulences. Il y a deux ans, on a organisé la CAN en 45 jours (le Maroc avait été remplacé par la Guinée Equatoriale en novembre, NDLR). En même temps, la CAF ne prend pas de décision sans responsabilité. On est confiant dans la tenue d’une très belle CAN au Gabon. Certains ont évoqué des plans B pour se substituer au Gabon. Qu’en est-il exactement? Il n’y a pas de plan B au moment où je vous parle, car c’est bien le Gabon qui l’organisera. La parole de certaines voix n’engage qu’elles-mêmes, c’est le Comité exécutif de la CAF qui prend ses responsabilités en fonction des informations dont on dispose, et de l’état des lieux qu’on fait sur le terrain. Vous avez évoqué le soixantième anniversaire de la CAF l’an prochain, qu’est-il prévu? Nous allons fêter les 60 ans de la CAF les 15 et 16 mars à Addis Abeba (Ethiopie). Pas seulement en tant qu’institution de football, mais aussi en tant qu’institution ayant un impact sur le continent dans d’autres domaines, par rapport au panafricanisme et aux indépendances. On va aussi présenter, outre les grands joueurs, les hommes qui ont permis à l’institution d’être fiable et indépendante. Ce sera notre ligne directrice, à l’instar de notre slogan: « Célébrons l’Afrique »».