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Véritable star des Lions de l’Atlas lors des années 2000 avec qui il a disputé la finale de la CAN 2004, perdue face à la Tunisie, Jawad Zaïri a fait rêver beaucoup de Marocains par ses dribles déroutants et par ses beaux buts marqués dans les filets des équipes adverses.

Véritable star des Lions de l’Atlas lors des années 2000 avec qui il a disputé la finale de la CAN 2004, perdue face à la Tunisie, Jawad Zaïri a fait rêver beaucoup de Marocains par ses dribles déroutants et par ses beaux buts marqués dans les filets des équipes adverses. Rencontré par «le Matin »lors de la soirée de gala de la Nuit des Étoiles, l’ancien joueur de Sochaux donne de ses nouvelles et livre ses impressions sur la prestation des Lions de l’Atlas lors de la Coupe du monde 2018.

Le Matin : On vous a perdu de vue depuis de longues années. Vos fans au Maroc demandent toujours après vous, êtes-vous toujours dans le milieu du football ?
Jaouad Zaïri : ça fait toujours plaisir que les gens demandent après moi. Je suis toujours le même. C’est vrai, maintenant, je suis plus sur la fin de ma carrière. J’ai joué dernièrement à Zakynthos FC en Grèce. Normalement, j’ai fini ma carrière là-bas. S’il n’y a pas un nouveau challenge intéressant, je pense que je vais raccrocher.

Évoluer en Botola ne vous tente pas ?
J’aurais aimé à un moment donné. Maintenant, j’ai 36 ans. C’est un peu différent.

Vous avez participé récemment à un match de gala à Larache avec vos anciens coéquipiers de la génération 2004 contre une équipe de joueurs brésiliens, qu’est-ce que ça vous fait de rencontrer vos anciens coéquipiers et se remémorer l’épopée 2004 ?
Franchement, ça a fait plaisir à tout le monde de se retrouver. Ça faisait un moment qu’on ne s’était pas vu.

Le fait qu’on soit réuni et en plus pour une noble cause – pour les enfants de l’Association Wifak qui œuvre dans le champ du handicap neuromoteur. C’était un plaisir de se retrouver et de rejouer un match ensemble. J’espère que ce genre d’initiative se renouvelle annuellement. C’est intéressant de se retrouver. On a vécu de bonnes choses ensemble dans le passé. Et ce serait bien de rester en contact et de se revoir de temps en temps ici au Maroc.

Avez-vous toujours des contacts avec certains de vos anciens coéquipiers ?
Oui, j’ai encore quelques contacts avec certains de mes anciens coéquipiers. La plupart ont mis fin à leur carrière.

Vous avez certainement suivi l’équipe nationale lors de la Coupe du monde 2018, comment avez-vous trouvé leur prestation dans l’ensemble ?
Ils ont bien joué, surtout contre le Portugal et l’Espagne. Le match contre l’Iran, il fallait absolument le gagner. C’était le match décisif, le match qui pouvait nous donner un peu d’espoir pour se qualifier. Malheureusement, on l’a perdu. Car par la suite, c’était très dur de jouer contre le Portugal et l’Espagne. À part ce premier match, le Maroc a fait une bonne compétition.