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Selon le monde. fr de ce vendredi, la Confédération Africaine aurait « envoyé discrètement au Maroc ses émissaires, chargés de vérifier que le royaume dispose de toutes les infrastructures indispensables pour une éventuelle organisation de la Coupe d’Afrique des Nations ». Un plan B est donc bel et bien sur la table de l’instance d’Issa Hayatou.

Le site très connu au Gabon «gabonreview. com »rajoute une couche à son tour avec ce titre révélateur: «CAN 2017 : nouvelles incertitudes à l’horizon», le danger qui pèse sur le prochaine grand rendez-vous footballistique africain réside désormais dans les nombreux appels au boycott qui fusent sur les réseaux sociaux, en prenant chaque jour de l’ampleur. Cela a commencé dès le lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle gabonaise, pour se concrétiser le 8 octobre dernier, lors du match Gabon-Maroc qui a connu une désaffection sans précédent du public gabonais. Sur sa page facebook, le patron d’une ONG de la société civile s’insurge contre l’absence d’une «minute de silence lors du match contre le Maroc pour les Gabonais tombés ». Les joueurs des Panthères pouvaient au moins exiger cet acte de solidarité. Ne pas l’avoir fait signifie que les Gabonais ne comptent pas dans le business footballistique entre Ali et les joueurs des Panthères. « Et de menacer: «Dans ces conditions nous, le peuple, allons lancer une campagne de boycott de la Can 2017. ». Le malaise est certes là, mais est-ce suffisant pour penser dès à présent à une délocalisation de la CAN? Voire de la reporter, comme le prônent certains, à l’instar de la rentrée scolaire. au Gabon ? Rien n’est moins sûr, car boycott ou pas, la CAF a aussi d’autres engagements avec ses sponsors et ne peut se permettre de jeter toute une manne financière par la fenêtre.