L’image perçue du Fath Union Sport (FUS) comme faisant beaucoup plus confiance aux jeunes que les autres clubs marocains de l’élite a été confirmée par les chiffres.
L’Observatoire du football CIES a dressé le classement des clubs et des Ligues, suivant le pourcentage de jeu enregistré par les joueurs de moins de 22 ans.
En Botola Pro D1, le FUS est largement en tête avec un pourcentage de 17,3% de U21 au moment des matchs.
La stratégie prônée par le Fath depuis plusieurs années se traduit sur le terrain et le partenariat signé avec l’Olympique lyonnais, leader de la formation en France, ne fera que renforcer celle-ci au sein de la formation de la capitale.
Le club r’bati est suivi du Hassania d’Agadir avec un pourcentage de 12,7%, talonné par l’AS FAR (12,3%). Le Raja est au pied du podium (11,8%) et le Wydad occupe le dixième rang (4,9%).
Le Raja de Béni Mellal, lanterne rouge de la Botola avant l’arrêt des matchs en mars, n’a pas utilisé un seul joueur âgé de moins de 22 ans. Paradoxalement, le RBM est accompagné dans son rang par le Mouloudia d’Oujda, dont les résultats sont assez encourageants cette saison.
La Ligue 1 mène le classement du «Big-5»
Au niveau des championnats, la Super Liga slovaque est la première en termes de temps de jeu des U21, avec 29% de temps de jeu réservé aux jeunes joueurs.
La Premiership néo-zélandaise suit de près, puis la Premier Division irlandaise (28,8%). Dans les cinq grands championnats européens majeurs, c’est la Ligue 1 qui confirme l’aspect formateur du football français.
Elle présente un pourcentage de 15%, tandis que LaLiga ferme la marche avec 7%. Nos voisins du Détroit nous devancent de trois rangs, occupés par l’Égypte (6,8%) et la République de Corée (6,6%).
Le dernier rang est partagé par la Süper Lig turque et la Pro League saoudienne (3,7%). À l’échelle des clubs, la plus forte valeur a été enregistrée par la formation néo-zélandaise Wellington Phoenix (93,3%).
Comme pour les championnats, les clubs français s’imposent nettement, puisque Lille (32,1%), l’OGC Nice (30,8%), Saint-Étienne (24,6%) et Toulouse (24,3%) occupent les quatre premières places parmi les clubs du «Big-5».
