Badou Zaki parle de Hervé Renard

Dans un entretien avec Al kass, Badou Zaki a répondu à une question sur les Lions mondialistes de Hervé Renard.

Pour certains, les Lions de l’Atlas ont réalisé de belles prestations mais rentrent bredouille avec un point au compteur. Une belle figuration certes mais pas du tout probante puisque l’objectif n’a pas été atteint.

Quand Badou parle de Zaki

Résumé de la question : Qu’est ce qui a manqué au Maroc de Hervé Renard pour se qualifier au tour suivant ?

La réponse de l’ex boss de la sélection nationale du Maroc est symptomatique puisqu’elle débute avec un long détour par le rayon « culte du soi ». Le « moi Zaki » passe avant tout chose…
« En toute franchise, pour ne pas parler de ‘moi’, comme ça on jugera selon le mérite. Hervé Renard était très chanceux, c’était moi le sélectionneur avant son arrivée, » lance Zaki pour planter le décor.

« C’était moi le responsable de la sélection nationale, comme d’habitude, Zaki débarque toujours quand on traverse des moments difficiles. J’ai commencé par préparer l’équipe pour la CAN 2015. Bien sûr, j’ai mis le Mountakhab sur les bonnes rails, on a instauré la discipline et même les joueurs qui boudaient la sélection, sont revenus…« 

Et de poursuive en s’auto-félicitant : « Lorsque Hervé Renard est arrivé, il avait 6 points aux éliminatoires de la CAN et qualifié à la phase de groupes. J’ai donc rempli ma mission à 100%. »
A ce moment de la réponse, nous ne savons toujours pas ce qui a manqué à Renard pour se qualifier au tour suivant du Mondial 2018.

Et d’ajouter : « Renard a trouvé la sélection sur de bonnes rails. Je lui ai ôté 80% du travail de fond. Tout le sale boulot lui a été ôté, il lui restait juste à poursuivre le travail et mettre sa touche. Et franchement, elle s’est vue dans le jeu de l’équipe marocaine et elle a donné de bons résultats. Et aussi, le Maroc a présenté un beau visage durant la Coupe du Monde de Russie. Il lui a manqué un peu de chance. »

Finalement, Zaki nous dit que tout le mérite de Hervé Renard lui revient à 80%. Sa vraie réponse à la question se résume en une petite phrase :  » Il lui a manqué un peu de chance. »