Prêté par Schalke 04 à l’Olympique de Marseille cette saison, Amine Harit, qui a connu des débuts difficiles est monté en puissance au fil des mois et dispose aujourd’hui d’un temps de jeu et d’un rôle importants dans le système de Jorge Sampaoli depuis quelques semaines.
De plus en plus titulaire, le lions de l’Atlas de 24 ans a inscrit trois de ses quatre buts en Ligue 1 cette saison depuis le début du mois de mars et a délivré deux passes décisives durant cette même période. Il s’est donc imposé comme un atout précieux pour l’OM dans le sprint final.
Amine Harit s’est prêté à quelques confidences à nos confrères du quotidien Le Parisien. Il explique en quoi sa signature à l’OM n’est pas un souci pour un jeune de Paris : « J’ai porté les couleurs du PSG en jeune pendant trois mois. Je n’ai jamais vraiment été un supporter d’un club en Ligue 1. Après, j’ai été formé à Nantes donc j’ai des sentiments pour ce club que je porte dans mon cœur. Il m’a donné la chance de devenir footballeur. Aujourd’hui, représenter l’OM est une fierté. »
« Oui j’avais une appréhension avant de rejoindre l’OM pas parce que je venais de Paris, mais plutôt au niveau des différents caractères. Je ne savais pas si le mien allait coller avec celui de Mateo Guendouzi ou de Dimitri Payet. Finalement, cela s’est fait naturellement. Il n’y a pas d’égo dans le vestiaire, c’est aussi ce qui fait notre force« , ajoute le Lion de l’Atlas.
Concernant le match face à Paris au Parc, Amine Harit confie que sa famille et ses amis étaient présents, « c’était un moment particulier. Mais je suis déçu, j’aurais aimé jouer un Classico avec une belle ambiance, ça n’a pas été le cas. Moi qui vient de la région parisienne, j’aurais vraiment aimé avoir un stade en feu. »
« Tout ce que j’ai eu jusqu’à aujourd’hui, je me suis battu pour et je l’ai mérité. C’est ce qu’on apprend plus jeune. Personne ne nous a poussé dans le foot. Tout ce qu’on a pu endurer, ça nous sert. Cette mentalité de « quartier » n’est pas la vie la plus facile. On en tire des leçons qui nous sont bénéfiques pour la suite« , poursuit le milieu marocain.
« Sur le plan sportif, c’est une saison aboutie mais il reste quatre journées. Le 3ème, Rennes, est à six points. Et on est encore en lice dans une compétition européenne. Cela fait un moment que la ligue 1 n’a pas été aussi compétitive, avec autant de prétendants au podium. On le voit cette saison avec Strasbourg, revenu en Ligue 1 il y a cinq ans, et qui se bat pour des places européennes. C’est beau pour la Ligue 1 ! C’est bien d’avoir 8-10 équipes qui vont se battre pour les premières places. »
Un lion de l’Atlas qui revient en forme au bon moment de la saison et qui prétend indéniablement à un retour dans la tanière eu égard à ses prestations et son niveau actuel. Souhaitons à Harit de finir cette saison de la plus belle des manières
