Le monde du Football au Maroc est-il à ce point dénué de principe morale ? Jusqu’où nos dirigeants sont-il capable d’aller pour maximiser leur gains ? Le machiavélisme de ces derniers ne risque-t-il pas de nuire à terme à notre réputation ? Ne risque-t-on pas de faire capoter certains transferts de joueurs prometteurs à cause de ces agissements ?
Autant de questions que l’on pourrait se poser vu la situation impliquant le MAS et le WAC concernant un joueur ayant fait ses débuts avec le premier, avant de se révéler avec le second. Bencharki, jeune joueur prometteur et que tout le monde voyait sous peu intégrer une championnat européen, a finalement choisi de s’exiler au Golfe , au risque de voire sa carrière prendre un mauvais tournant à quelques mois de la coupe du Monde 2018 . C’était son choix et ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui. Dans le cadre de la transaction ayant permis à ce jeune joueur de passer de Fès à Casablanca il y a de cela quelques années, le contrat stipulait que le WAC reverse 25% du montant de la revente au MAS. La vente du joueur cet hiver à environ 5 Milliards de centimes donnait donc au club de Botola 2 le droit de récupérer 1,25 Milliards de centimes. Oui mais voilà, le président du WAC continue de nier ce montant pourtant confirmer par toutes les sources proches du dossier, et essaye tant bien que mal de trouver un subterfuge dans le but de minimiser la part reversée au MAS. Devant un tel comportement, le président du MAS se tourne vers la fédération avant d’aller devant la FIFA pour résoudre ce problème. La FRMF de son côté devrait, dans le cadre de ses réformes actuelles, obliger les clubs à communiquer les détails financiers de chaque opération pour plus de transparence. Dans l’état actuel des choses et si cette affaire ressort au niveau internationale, difficile d’imaginer des clubs européens conclure des accords avec des clubs gérés de manière aussi opaque . au grand détriment de nos joueurs locaux.
