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Après avoir décrié les agissements de certains membres de la Fédération qui géraient le sport il y a quatre ou cinq ans, Amine Hosni a décidé de quitter le Maroc pour faire carrière aux États-Unis.

Le sociétaire de l’Écurie Gazelle a donc choisi l’État de Géorgie et sa capitale Atlanta pour y développer ses atouts.

Toutefois, pour courir sur le circuit de «Road Atlanta», il devait disposer d’une licence américaine valable uniquement sur le circuit d’Atlanta, car même sa licence internationale ne suffisait pas. Pour y avoir droit, il devait subir des tests médicaux très poussés.

Après avoir couru quatre courses, une licence lui a été accordée pour rouler dans tous les États américains.

C’est la loi de la NASA, fédération américaine de course des voitures. «Lorsque je suis arrivé sur le circuit Road Atlanta, je me suis rendu compte de la difficulté de ce circuit appelé par les Américains de cet État le Petit Le Mans, car plusieurs virages ont été empruntés au célèbre circuit français.

Ce circuit est également divisé en circuit de vitesse et un autre d’endurance», explique le seul arabo-africain à participer à ce «Road Atlanta». Outre les difficultés que recèle le circuit, il y avait un autre handicap majeur, celui des moteurs des voitures en course : «Seule ma voiture et celle d’un ami américain n’avaient pas un moteur renforcé. Les autres pilotes avaient des bolides qui avaient 68 chevaux de différence.

C’est dire les difficultés que nous avons rencontrées pour tenir tête aux autres concurrents. La prochaine fois, je penserai à renforcer mon moteur. Mais en dépit de ce handicap, j’ai réussi des classements qui ont étonné plus d’un. Nos voitures ont réussi quand même des temps intéressants pour des Thunder Roadster», révèle Amine Hosni qui ambitionne de se faire un nom parmi les pilotes d’Atlanta.