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Nourredine El Ouardani a bien voulu nous expliquer son travail, avec Gilbert Zoonekynd, son staff et les joueurs. Travail qui a permis au TFC d’effectuer une &ldquo&thinspremontada&thinsp&rdquo sur dix journées.

Le staff, les joueurs, les dirigeants et Nourredine El Ouardani en tête ont apprécié, sans faire d’esbroufe, le succés emblématique et impressionnant obtenu à Laval (1-3). Un résultat qui restera dans les annales car le stade Francis-Le Basser a souvent été un cimetiére des illusions pour le football tourangeau. Un résultat qui marque aussi le maintien du TFC aprés une série de dix matchs sans défaite. L’entraîneur principal revient sur deux mois et demi étonnants. Si l’on vous avait dit il y a deux mois que le TFC allait réaliser une série aussi époustouflante, vous ne l’auriez pas cru, non&thinsp?  » Eh bien écoutez, je vais un peu vous surprendre&thinsp: je suis optimiste par nature et je pensais qu’on allait s’en sortir. Je me souviens d’un discours que j’ai tenu aux joueurs au début&thinsp: « &thinspTout le monde pense qu’on ne peut pas revenir, que ce serait impensable de se maintenir sans passer par les barrages. Eh bien justement, parce que c’est difficile, on va le faire. Et surtout parce qu’on a les qualités pour le faire. &thinsp » » Oui, mais on se rappelle bien&thinsp: vous prenez l’équipe avant le déplacement à Strasbourg. Et là-bas, vous menez 2-1 et vous perdez 4-2. On ne peut pas rêver pire comme arrivée.  » Maintenant, je peux vous le dire, j’avais quasiment fait une croix sur ce déplacement. On jouait sans Bennacer, Selemani, Diarra. En fait, le jeu que je voulais mettre en place, c’est le week-end suivant qu’on l’a fait. Contre Troyes. On fait 0-0, mais on a été sérieux, on n’a pas pris de buts, on a été cohérent dans le jeu face à une référence qu’est Troyes dans ce domaine. Avec les joueurs, j’avais décidé de prendre match par match, de ne pas s’occuper des autres, de s’occuper du contenu de nos prestations. Ensuite, on fait 2-2 au Gazélec. Vous allez me dire&thinsp: on ne gagne pas. On fait deux nuls, c’est pas terrible sur le papier. En fait, on sortait de deux défaites très douloureuses à Bourg et à Strasbourg. Et là, on tient la dragée haute au Gazélec. Du coup, on prend confiance. Et on est en position de force pour recevoir Orléans que l’on bat. Je savais qu’il fallait un déclic pour se libérer.  » Le contenu du match contre Laval doit vous ravir&thinsp?  » Oui, évidemment. D’entrée, on est resté fidéle à nos principes&thinsp: on joue à l’extérieur comme à domicile. On attaque, on joue haut, on maîtrise le jeu avec des passes précises, courtes, à une touche de balle. Tout le monde défend, s’entraide. Je suis fier notamment du deuxiéme but marqué par les joueurs&thinsp: c’est une action collective d’envergure. Le seul petit regret, c’est de ne pas avoir mené 4-0 à la pause car on le méritait. Je n’oublie pas non plus que Laval a failli revenir à 2-1 avant la pause, ce qui aurait été un comble. Mais cela démontre qu’il ne faut jamais se rel&acirccher, toujours rester concentré. On ne peut pas se permettre de sombrer dans la facilité.  » Profiter de la dynamiqueQuestion personnelle&thinsp: votre avenir au TFC&thinsp?  » Je ne sais pas. Franchement. On n’en avait pas parlé jusqu’ici et c’est normal car l’équipe n’avait pas acquis son maintien. Je pense qu’on va évoquer le sujet avec les dirigeants cette semaine, maintenant que le maintien est obtenu.  » Vous n’avez pas vos diplomes, ce qui peut être un handicap&thinsp?  » Mais je me suis inscrit pour les passer. Sincérement, je me plais à Tours, au TFC. Que ce soit avec les joueurs, les membres du staff ou du centre de formation, avec Gilbert Zoonekynd aussi. On peut dire que le président a fait le bon choix en nous prenant, Gilbert et moi, non&thinsp? Maintenant, il faut aussi profiter de la dynamique qui existe actuellement. L’équipe a failli descendre en National. Il est de l’intérêt de la ville, de la métropole, du département, de la région d’avoir un club en Ligue 2. Tout le monde est d’ailleurs heureux de notre maintien. Je dis alors qu’il faut tous tirer et travailler dans le même sens. C’est collectivement qu’on y arrive, avec les médias, les politiques, les partenaires, les supporters. Le TFC n’y arrivera pas seul contre tous. Et je ne parle pas uniquement de l’équipe premiére, mais aussi de tout le club qui a d’excellents résultats, notamment dans la formation. J’espére que contre Le Havre, ce sera la fête et la matérialisation de cette union sacrée.  »