Arrivé libre en provenance du Paris SG, Thomas Meunier (29 ans) n’a pas mis longtemps à s’installer du côté du Borussia Dortmund.

Le latéral droit compte déjà 10 titularisations toutes compétitions confondues avec les Marsupiaux. Pour autant, s’il a la confiance de Lucien Favre, le Belge n’a pas encore mis tout le monde d’accord chez les suiveurs et les supporters du club allemand.

Il faut dire que la succession d’Achraf Hakimi (21 ans), parti à l’Inter après deux brillantes saisons en Allemagne, est difficile à assumer.

Dans les colonnes de La Dernière Heure, le Diable Rouge (43 sélections, 7 réalisations) a répondu aux premières critiques. «Je ne lis pas les journaux, ça aide. Il ne faut toutefois pas comparer l’incomparable. Je ne suis pas Hakimi. Dortmund m’a transféré dans un but clair : retrouver l’équilibre car l’équipe encaissait deux à trois buts par match sur le premier tour l’année passée», a-t-il lâché avant de poursuivre.

Premier bilan positif
«Ce sont les chiffres, hein. On avait besoin d’expérience dans le groupe. Je ne vais pas révolutionner le football, mais apporter ce dont je suis capable. Il a fallu un temps d’adaptation mais ça se passe de mieux en mieux. Je joue tous les matchs. Il est parfois important de forcer les choses pour avoir le bagage physique», a-t-il expliqué, se disant globalement satisfait de ses premiers pas de l’autre côté du Rhin.

«Hormis ma blessure, je suis satisfait. Pendant un moment, j’ai galéré à retrouver mes sensations. Six mois sans match, c’est comme une blessure grave en fait. Je me mets dans la peau d’un gars qui s’est fait les ligaments croisés et qui doit retrouver sa forme physique. Je retrouve mes sensations physiques et footballistiques. L’intégration se passe heureusement bien», a-t-il conclu. De quoi faire taire ses détracteurs ?