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Le défenseur marocain du Borussia Dortmund a été désigné joueur du mois d’octobre par les internautes de FF, devançant Kalidou Koulibaly (Naples) et Mbwana Ally Samatta (Genk).

Sous les ordres de Lucien Favre, le joueur de 20 ans est en train de réussir son décollage en Bundesliga. Le bonheur est dans le prêt pour Achraf Hakimi. Troisième voire quatrième choix au Real Madrid derrière Carjaval, Odriozola et Nacho, le jeune latéral a débarqué cet été au Borussia Dortmund. Après une bonne performance au Mondial, où il a disputé les trois matches des Lions de l’Atlas à seulement 19 ans, le Madrilène de naissance, lancé par Zidane avec les Merengue la saison dernière (17 matches), a rejoint le club de Bundesliga pour les deux prochaines saisons, sous la forme de prêt. Formé comme latéral droit, le joueur possède la particularité, très précieuse à haut niveau, de pouvoir être aussi bon sur le côté gauche. Lors de la dernière journée de Championnat face à Wolfsburg (0-1), il a joué à son poste naturel, en soutien de Sancho. Pourtant, Achraf Hakimi a mis tout le monde d’accord en jouant faux pied à gauche en Ligue des champions face à l’Atlético (4-0). Solide défensivement, il a affolé les compteurs avec trois passes décisives. Une prestation qui a fait exploser sa cote d’amour en Allemagne. Il y a d’abord son coach, Lucien Favre. «Il est prêté pour deux ans. C’est un joueur solide défensivement et décisif offensivement. Un tel joueur est toujours indispensable. Il aura certainement un grand avenir«, a lâché ce dernier. L’ancien Ballon d’Or FF Lothar Matthaüs est également conquis par son volume. «Il est incroyablement rapide, il sprinte tout le temps et s’associe parfaitement avec ses coéquipiers. Il veut le ballon et sait quoi faire avec».   Sur son adaptation en Bundesliga, Achraf Hakimi est optimiste. «De manière générale, j’aime la façon dont le football est joué ici, les stades sont pleins et la ligue est équilibrée. J’ai juste besoin de progresser défensivement. C’était difficile au début, c’est une culture différente, et l’allemand est une langue lourde et la nourriture de maman me manque, mais on m’a dit que qu’il y a quelques bons restaurants marocains par ici», a-t-il confié au quotidien espagnol El PaIs. En concurrence avec Piszczek et Schmelzer, deux vétérans de la maison du BvB, l’ancien du Castilla est sur la voie royale pour continuer à étoffer son jeu pour un jour peut-être revenir dans la peau d’un titulaire dans son club de coeur, le Real Madrid.