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Avec 58 sélections étalées sur une décennie de 1990 à 2001, l’ancien milieu défensif de l’équipe nationale Tahar El Khalej s’était qualifié à deux reprises au mondial et disputé deux éliminatoires de la Coupe du monde en 1994 et 1998.

Cet ancien joueur du Benfica de Lisbonne et de Southampton connaît très bien le genre de match que l’équipe nationale s’apprête à livrer, ce samedi. El Khalej reconnaît que la tâche des Lions sera très difficile à Abidjan, d’autant plus qu’ils vont évoluer devant le public de l’équipe adverse. «Ce genre de match est toujours difficile à négocier, surtout lorsqu’on sait que plus 35 millions de Marocains attendent que l’équipe gagne, d’autant plus que dans ce cas précis cela fait 20 ans qu’une sélection nationale ne s’est pas qualifiée pour la Coupe du monde. Alors, je peux imaginer quel type de pression ressentent les joueurs actuellement», nous a-t-il confié tout en se remémorant le fameux match du 10 octobre 1993 face à la Zambie dans le tour final des qualifications pour la Coupe du monde 1994 : «C’était un match de barrage pour le mondial 1994. Je me rappelle la pression que j’ai ressentie alors lorsqu’on nous avait dit que le stade était déjà comble à 10 h du matin. Je me rappelle que dès notre sortie de l’hôtel, nous étions accompagnés par une foule immense qui n’a pas arrêté de scander nos noms. Ça nous a énormément motivés et renforcés pour remporter notre match». Concernant l’actuelle sélection, l’ancien joueur de Charlton nous a expliqué que cette génération a une chance réelle de graver son nom dans l’histoire du football national. «Nous avons une équipe jeune avec des joueurs qui ambitionnent de laisser leur empreinte dans l’histoire. Même si certains manquent un peu d’expérience au niveau du football africain, je pense que dans l’ensemble l’équipe est capable de gagner le match, surtout s’ils y vont avec une logique de victoire et non pas pour chercher le match nul», a-t-il confié au «Matin».