Nordine-Oubaali

L’Olympe n’avait pas voulu de lui pour de sombres raisons. Des années plus tard, il a pris sa revanche sur le destin en s’installant sur le toit du monde.

A 32 ans, Nordine Oubaali a enfin connu la consécration qu’il méritait en 2019.

En janvier dernier, il est devenu champion WBC des poids coq. Et à Las Vegas dans le temple du noble art – le mythique MGM Grand – en prime.

Comme dans un rêve. « Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais imaginé gagner un titre mondial à Vegas, je suis le premier Français à y être sacré, c’est fou », s’est-il réjoui.

Sur le sol américain face à Rau’shee Warren, le Nordiste a su saisir l’occasion quand elle s’est présentée. Et s’elle avait mis du temps à venir, il n’y a pas eu cette fois-ci d’histoires d’arrangements politiques comme aux Jeux Olympiques 2008 ou 2012.

C’était juste une affaire de boxe. Et dans ces cas-là, Nordine Oubaali sait faire parler sa puissance et son expérience pour s’imposer comme le patron sur le ring.

2019 restera d’ailleurs une année rêvée pour lui. A deux reprises après ce sacre mondial ramené de Vegas, le Lensois a brillamment réussi à conserver sa ceinture mondiale.

D’abord début juillet au Kazakhstan où il a dominé le Philippin Arthur Villanueva puis en novembre en battant aux points le Japonais Takuma Inoue, à Saitama. Deux succès convaincants qui lui permettent de viser encore plus haut.

Toujours sans défaite en 17 sorties chez les professionnels  dont 12 avant la limite , Nordine Oubaali peut envisager un combat de réunification face à Naoya Inoue, champion IBF et WBA.

Histoire d’être encore un peu mieux installé sur le toit du monde, une place qui lui va décidément si bien.

Son année 2019 en dates!
19 janvier : A Vegas, Oubaali s’empare du titre vacant WBC des poids coq de boxe en battant l’Américain Rau’shee Warren aux points. Il est déclaré vainqueur à l’unanimité des trois juges.
6 juin : Pour la première défense de sa ceinture, le Français se montre comme toujours offensif à Nur-Sultan, au Kazakhstan. Il s’offre le Philippin Arthur Villanueva par arrêt de l’arbitre de l’appel de la 7e reprise.
7 novembre : Opposé à Takuma Inoue à Saitama, le Lensois est impérial. Pour la deuxième défense de son titre, il ne tremble pas en faisant parler sa puissance pour contrer la rapidité du Japonais. Et l’emporte à l’unanimité des trois juges.