Le samedi 14 juin, GLORY Kickboxing accueillera GLORY 100 en direct du Rotterdam Ahoy aux Pays-Bas. L’événement comprendra quatre combats majeurs dont celui du Lion de l’Atlas, Jamal Ben Saddik contre le franco-algérien Sofian Laidouni.
Ce samedi, Jamal Ben Saddik remontera sur le ring à l’occasion du GLORY 100, prêt à livrer bataille dans un tournoi explosif où il pourrait disputer deux combats dans la même soirée. Pour débuter, il retrouvera un visage familier : le Franco-Algérien Sofian Laïdouni, qui, il y a dix ans, posait encore en photo avec lui en tant que fan. Aujourd’hui, les deux hommes s’apprêtent à s’affronter.
« Sofian est un adversaire solide, je respecte cela. Mais je ne viens pas pour danser, je viens pour dominer. Mon camp d’entraînement a été intense. Ce samedi, ce sera la guerre. »
Le ton est donné : Ben Saddik ne compte pas faire de la figuration. Le poids lourd marocain, surnommé “Goliath”, affiche une détermination intacte malgré une longue période d’inactivité. Absent du ring pendant près de deux ans et demi, il assure ne jamais avoir baissé les bras.
« Oui, c’était une période difficile. Mais je n’ai jamais perdu espoir. Je m’entraînais, encore et encore. Je disais aux gens : ‘Je reviendrai. Je serai là.’ Et me voilà. »
Une vision claire : le premier combat, comme une finale
Le format du tournoi impose aux combattants de potentiellement disputer deux combats dans la même soirée. Une configuration qui ne perturbe pas Ben Saddik, fort de son expérience dans ce type de compétition.
« Je ne pense pas au deuxième combat. En 2012, pour Glory 4 à Tokyo, c’était déjà un tournoi. Et j’ai appris que pour être fort dans ce format, il faut tout miser sur le premier combat. Le premier, c’est la vraie finale. Sans lui, il n’y a rien. »
Pas de cible, juste une mission
Concernant une éventuelle finale, le Goliath ne se projette pas sur un nom en particulier.
« Je n’ai personne en tête. Celui qui sera en finale me trouvera sur sa route. Et il rencontrera le Goliath. Ce samedi, je suis prêt à laisser une nouvelle trace dans l’histoire. »
Un retour symbolique au cœur de l’histoire de Glory
Ben Saddik dispute ce tournoi dans un cadre tout particulier : le GLORY 100. Une étape symbolique pour celui qui a connu les débuts de l’organisation.
« J’étais là au Glory 2 à Bruxelles. Et maintenant, Glory 100… J’ai vu tellement de choses : des combats pour le titre, des guerres, des blessures, des moments historiques. On a grandi ensemble, moi et Glory. »
Ce samedi, le vétéran marocain compte bien ajouter un nouveau chapitre à cette longue histoire. Avec la promesse de frapper fort. Très fort.