Mercredi dernier sur RMC, l’ancien DTN de la Fédération royale marocaine de Footbal (FRMF), Nasser Larguet a salué l’évolution tactique et les performances des Lions de l’Atlas depuis l’arrivée de Walid Regragui.
Auteurs d’une performance historique en éliminant l’Espagne au tour précédent, les Lions de l’Atlas ont marqué les esprits en permettant au Maroc de se réserver une place de choix parmi les meilleures sélections présentes au Qatar. Les protégés de Walid Regragui vont affronter le Portugal samedi pour une place dans le dernier carré.
« C’était pour la création de l’académie Mohamed VI qui a ouvert ses portes en 2009. Et puis j’y ai passé deux années pour reconstruire et détecter les jeunes. J’ai entrainé les jeunes, dont quatre sont dans l’équipe nationale actuellement au Qatar », a estimé Nasser Larguet au micro de RMC
Nayef Aguerd, Youssef En-Nesyri, Reda Tagnaouti ou encore Azzedine Ounahi ont ainsi été en partie façonnés par Nasser Larguet. Entre les joueurs qu’il a croisés et ce qu’il a vu du travail au sein du foot marocain, la réussite actuelle du Maroc n’a toutefois rien d’une surprise pour le technicien. « En tout honnêteté, c’est tout à fait logique parce que cela avait déjà démarré avec Hervé Renard quand il y était. […] Pratiquement 60 à 70% des joueurs qui figurent dans cette équipe nationale ont déjà joué la Coupe d’Afrique et c’est leur deuxième Coupe du monde. »
« Cela veut dire qu’en termes d’expérience ou de performance, ils ont l’habitude. En plus, 95% de cette équipe évolue en Europe et puis il y a des joueurs qui sont dans des championnats majeurs. On pense à Hakim Ziyech qui est à Chelsea ou Nayef Aguerd à West Ham et Achraf Hakimi, etc. Ils emmagasinent de l’expérience et je pense qu’ils n’ont rien à envier aux autres nations. »
Larguet salue la patte défensive de Regragui
Walid Regragui n’est pas au Qatar pour faire du spectacle. Comme il se plait à répéter, il est là pour faire des résultats et écrire l’histoire du Football marocain, peu importe la manière. « L’équipe espagnole était une équipe très joueuse et si on se livrait, il y aurait eu beaucoup d’espace pour cette équipe-là. Il fallait changer et c’est aussi l’un des progrès du football marocain« , a encore noté Nasser Larguet au micro de RMC.
« Je pense que la patte de Walid Regragui fait que le joueur marocain a maintenant pris conscience qu’il y a des moments où il faut faire le dos rond et peut-être profiter de certaines transitions offensives. Chaque match a sa vérité et Walid Regragui a bien mené sa barque sur le match face à l’Espagne. » (avec RMC)
