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Sur un nuage après la finale disputée dimanche à Rabat, Mounir Jaâouani n’a pas caché son soulagement, lui qui a gravé son nom en lettres d’or dans l’histoire de la Renaissance de Berkane en lui offrant son tout premier titre.

Un succès mémorable d’autant plus que le coach vient d’entamer sa carrière et vit sa première aventure à la tête d’une équipe professionnelle. Très remuant et crispé lors de la rencontre mais totalement appaisé après le dernier penalty victorieux, Mounir Jaâouani a inauguré dimanche son palmarès en tant qu’entraîneur d’équipes professionnelles.

L’ancien joueur du KAC et de la RSB, qui mène sa première expérience à la tête d’un club d’élite, s’est confié après la rencontre, commençant par rendre honneur au Wydad de Fès : « On savait que notre adversaire allait nous poser des problèmes, comme il avait fait face au Raja.

L’absence de la colonne vertébrale de l’équipe (ndlr : en référence aux joueurs étrangers de l’équipe, qui disputent les qualifications de la CAN 2019) a compliqué les choses davantage. Le WAF est une équipe qui ne mérite pas de jouer en 2e division, vu ce qu’ils ont montré lors de cette finale ».

Pour l’heureux vainqueur de la Coupe du Trône 2018, ce titre est  » une belle consécration pour le cadre marocain et non seulement pour Mounir Jaâouani. Après Driss Lamrabet et le titre de champion du Maroc avec l’IRT, la RSB remporte aussi la Coupe du Trône avec un entraîneur marocain et c’est une grande fierté.

J’ai beaucoup appris au cours de cette campagne de la Coupe du Trône 2018, qui a couronné ma première expérience en tant que coach d’une équipe professionnelle.  » a commenté le technicien de Berkane.

Dimanche, Jaâouani a aussi réussi à dépasser une déception qui l’a marqué depuis 31 ans : « J’ai déjà vécu l’expérience de perdre une finale de Coupe du Trône, en 1987 lorsque j’étais encore joueur à la RSB et qu’on s’est incliné face au KACM.

Je suis donc arrivé dimanche avec l’idée qu’une finale ne se joue pas mais se gagne. Nous avions eu une réunion avec le président Faouzi Lakjaâ qui nous a aiguillé en nous demandant de ne pas sous-estimer l’adversaire, d’évacuer la pression qui était sur nos épaules et d’être généreux pendant le match.

Ces conseils nous ont été précieux. Je dédie donc ce sacre à Monsieur Lakjaâ et à tous les gens de Berkane, qui ont attendu plus qu’il ne fallait avant de fêter ce premier titre. « .

Prochain objectif pour le maître à jouer des Oranges : hausser le rythme pour rejoindre le peloton de tête en Botola Maroc Telecom D1, où il occupe le neuvième rang avec deux rencontres en moins.