Coupe du Monde des clubs

La Fédération japonaise de football (JFA) a renoncé à accueillir la Coupe du monde des clubs en décembre en raison des restrictions dues à la crise sanitaire, a rapporté la presse nippone mercredi dernier.

« Le risque d’une augmentation du nombre d’infections et la difficulté à engranger un bénéfice à cause d’une probable limitation du nombre de spectateurs ont influé sur cette décision« , écrit l’agence de presse Kyodo, qui cite des sources anonymes.

« Les détails sur la prochaine édition de la Coupe du monde des clubs de la Fifa seront précisés le moment venu« , a simplement commenté un porte-parole de la fédération internationale auprès de l’AFP.

Trois candidats africains ?

L’Egypte se dit prête à abriter l’évènement comme affirmé par le président de sa Fédération. Même volonté de l’Afrique du Sud du président de la CAF, Patrice Motsepe. « L’Afrique du Sud souhaite accueillir la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA en décembre après le retrait du Japon en raison du COVID-19« , a déclaré lundi le président de l’Association sud-africaine de football, Danny Jordaan.

D’autres médias prétendent que le Maroc serait également en lice pour organiser l’édition actuelle de la Coupe du monde des clubs après le désistement du Japon.

En Afrique du Sud comme au Maroc, aucun supporter n’a été autorisé à assister à des événements sportifs majeurs depuis le début de la pandémie. La FIFA ne voudrait probablement pas que son tournoi se joue dans des stades vides. De plus, l’Afrique du Sud est toujours le pays le plus touché d’Afrique par les ravages de la pandémie, avec plus de 2,8 millions de cas positif et plus de 84.000 décès signalés.

Pour rappel, le Maroc, qui a déja accueilli la compétition en 2013 et 2014, doit toutefois faire face aux même difficulté que les nippons à cause des restrictions sanitaires.