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De retour en sélection, le milieu de terrain marocain de Sassuolo Mehdi Bourabia (27 ans) s’est confié à Goal à quelques mois de la CAN en Égypte.

De passage à Paris avant de rejoindre la sélection marocaine en vue des matches contre le Malawi ce vendredi et l’ mardi, le milieu de terrain de Mehdi Bourabia (27 ans) s’est posé quelques minutes à nos côtés afin d’évoquer son actualité. L’ancien Grenoblois, dont c’est la première saison, se réjouit de retrouver les Lions de l’Atlas avec lesquels il ambitionne de réaliser « une grande performance »

Vous êtes de retour en sélection dans un groupe élargi, à quelques mois de la CAN. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?Mehdi Bourabia : C’est une grande satisfaction. J’étais blessé pour le dernier rassemblement, et le fait que ce soit la dernière liste avant celle pour la CAN me fait énormément plaisir. J’espère pouvoir montrer le maximum de mon potentiel afin d’apporter le plus possible à l’équipe.

Vous avez diffusé une vidéo sur les réseaux sociaux afin de remercier l’ensemble des personnes qui vous ont félicité. C’était important pour vous ?Le peuple marocain est un peuple assez chaud et convivial. Je reçois énormément de messages de leur part tous les jours sur les réseaux sociaux, et pour moi c’est naturel de pouvoir les remercier de leur soutien.

Comment décririez-vous le sélectionneur Hervé Renard et que pensez-vous de lui ?Je ne le connais pas très bien, sachant que je n’ai qu’une sélection pour le moment. Mais le premier contact a été bon. C’est quelqu’un qui me paraît droit et concentré sur ses objectifs. On le voit avec les résultats qu’il a pu avoir avec la sélection. Et je compte bien lui montrer ce que je vaux en vue des prochaines échéances.

Il connaît la recette pour gagner la CAN. Il l’a déjà remportée à deux reprises, avec deux nations différentes.

Comment expliquez-vous cette grinta ?Je pense qu’il a une force intérieure qu’il a pu développer en Afrique et qui lui permet aujourd’hui d’apporter cette grinta à l’équipe. C’est son passage en Afrique qui lui a donné cet instinct qu’il a certainement en lui. « J’espère au minimum qu’on pourra atteindre les demies »

Sur quelle échelle placez-vous le parmi les qualifiés ? Favori ? Outsider ?Au regard des derniers résultats de la sélection, je dirais qu’on est un petit peu plus attendu cette année. On est parmi les favoris, oui, mais il va surtout falloir bien entrer dans la compétition sachant qu’on ne sera pas les seuls à avoir de beaux atouts. On verra où on se situe au fil de la compétition.

Vous placez quand même cette équipe parmi les meilleures au vu du potentiel à chaque ligne. Bien sûr. J’espère au minimum qu’on pourra atteindre les demies pour pouvoir ensuite aller au bout. En tout cas, c’est certain qu’on va être attendu

Que pouvez-vous apporter à l’équipe concrètement ?Beaucoup de détermination et d’envie. Je veux surtout montrer mes qualités techniques et pouvoir tirer le groupe vers le haut en apportant ma joie de vivre aussi, afin de faire en sorte qu’on puisse avancer pour aller chercher le titre, je l’espère.

Sassuolo (13e) a un coup de moins bien. Comment jugez-vous votre saison ?C’est vrai que ma saison est un petit peu spéciale. J’avais très bien démarré lors des six premiers mois. Aujourd’hui, j’ai un petit moins de temps de jeu. Le coach est plutôt adepte du turn-over. Ce sont des choses qu’on ne maîtrise pas, mais j’espère avoir la chance de jouer davantage pour finir la saison en boulet de canon.

« Je veux finir fort avec Sassuolo »

Êtes-vous globalement satisfait de votre première expérience en ?Je ne suis pas satisfait parce que je pense que je peux faire largement mieux, mais c’est encourageant. J’ai pu m’adapter, découvrir un autre championnat et la vie en Italie.

Vous avez déjà beaucoup bougé durant votre carrière. Était-ce une volonté de votre part ?Je suis quelqu’un qui aime bien voyager à la base. J’aime bien m’ouvrir, ça va avec ma personnalité. Mais ce n’était pas forcément voulu au départ même si maintenant je prends du plaisir à découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux championnats.

Votre volonté est-elle de vous installer en Italie désormais ?Je me sens bien en Italie, mais tout va très vite dans le foot. J’était en Bulgarie il y a encore deux ans. Là, je suis en . On verra pour la suite.

Que peut-on vous souhaiter d’ici la fin de saison ?De finir fort avec Sassuolo. On est sur la pente descendante alors qu’en début de saison on visait entre la 6e et la 8e place. Je pense qu’on a largement les moyens pour remonter au classement. Et l’été prochain, j’espère être à la CAN pour aider l’équipe à réaliser une grande performance.