Lekjaa_Halilhodzic

La Fédération royale marocaine de Football (FRMF) a décidé jeudi dernier de limoger son sélectionneur bosnien, Vahid Halilhodzic au grand dam de ses supporters et « groupies » qui le défendaient corps et âmes.

Au lendemain de cette décision, le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, a expliqué les vraies raisons qui l’ont poussées à prendre cette décision. Dans un entretien accordé à l’agence espagnole EFE ce vendredi, Lekjaa a reconnu que le Franco-bosnien était victime de son intransigeance et de « sa tendance à exclure des joueurs clés de l’équipe nationale”, indiquant que “les Marocains commençaient à se lasser de sa philosophie.« 

Pour Fouzi Lekjaa, Vahid Halilhodzic devait libérer son poste notamment à cause de la mauvaise relation qu’il entretenait avec certains cadres de la sélection marocaine. « L’équipe nationale ne peut exclure les joueurs de haut niveau, pour quelque raison que ce soit. Ce sentiment était partagé par le public et les joueurs eux-mêmes« , a-t-il rappelé.

Pour le patron du football national, les Lions de l’Atlas et leurs supporters n’étaient pas contents de certains agissements de l’ancien sélectionneur : « Ils n’ont pas compris que des footballeurs qui avaient joué pendant six ou sept ans avec l’équipe nationale étaient écartés et empêchés de représenter l’équipe. »

Et de poursuivre : « Deuxièmement, il y a eu négligence lorsqu’il s’agissait de favoriser l’attachement des joueurs à leur équipe technique et de les motiver à donner le meilleur d’eux-mêmes, ce qui est le rôle principal de l’entraîneur. Cela a généré un sentiment d’apathie.

Pour finir, Fouzi Lekjaa a expliqué que dans une ambiance fraternelle, »il a fallu expliquer à Vahid que les Marocains commençaient à se lasser de sa philosophie. Il fallait que chacun trace son chemin la tête haute dans cette période où d’importantes victoires ont été remportées. »

Après avoir énuméré les raisons qui ont conduit au limogeage du bosnien, Lakjaâ a rappelé que coach Vahid a fait de son mieux pour rajeunir l’équipe durant la « transition générationnelle ».