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L’unanimité qui régnait au moment de la nomination de Badou Ezaki s’effrite. Le patron des Lions de l’Atlas est de plus en plus décrié, au sein même de la FRMF. Selon des informations relayées par certains médias, le président de la commission des équipes nationales relevant de la fédération marocaine, Nourddine Bouchehati, aurait adressé un rapport accablant pour le sélectionneur national.

Contacté à ce sujet par le quotidien Le Matin, Bouchehati a refusé de confirmer ou d’infirmer l’information. Néanmoins, il a assuré qu’il n’était pas du tout satisfait de la prestation de l’équipe nationale face à la Guinée équatoriale à l’instar de tous les Marocains. Interrogé à ce sujet, Ezaki a indiqué qu’il n’était pas au courant d’un tel rapport et que ses relations avec les membres du bureau fédéral étaient basées sur le respect des prérogatives de chacun.

Malgré la qualification au troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde et un sans faute jusqu’à présent dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique, Badou Ezaki est critiqué de toute part. Cette fois-ci, les critiques, et c’est la première fois, ne viennent pas de la presse ou des entraîneurs, mais d’un membre fédéral, et pas n’importe lequel. Il s’agit de Nouredine Bouchehati, président de la commission des équipes nationales. Selon plusieurs sources concordantes, le président de Chabab Rif Al Houceima aurait accablé Ezaki dans un rapport qu’il a transmis à Fouzi Lekjaâ, président de la FRMF. Interrogé sur le contenu de ce fameux rapport, Bouchehati a refusé de dévoiler la moindre information à ce sujet. Néanmoins, il a indiqué qu’il n’est pas du tout satisfait de la prestation de l’équipe nationale à l’instar de tous les Marocains.

Selon le quotidien Le Matin, Ezaki s’est vu reprocher sa gestion du groupe et ses choix. Contacté à ce sujet, le sélectionneur national a déclaré qu’il n’était pas au courant d’un tel rapport. « Je ne lis pas les informations inutiles. Mes relations sont bonnes avec les gens de la fédération et nous travaillons tous pour le bien de la sélection, chacun en fonction de ses prérogatives. », a-t-il déclaré au quotidien. Le président de la fédération, qui devra recevoir dans les jours qui viennent le sélectionneur national, a du pain sur la planche. Il devra user de tout son savoir-faire pour ramener le calme au sein de la sélection et éviter que la tension atteigne le point de non-retour. On peut reprocher au sélectionneur ce qu’on veut, sauf la qualification de l’équipe nationale au prochain tour des éliminatoires de la Coupe du monde. L’objectif jusqu’à présent estatteint.