Le duel entre Lopetegui et Conte

Avant la finale de Ligue Europa de ce vendredi entre le Séville FC et l’Inter Milan, l’entraîneur espagnol a évoqué l’importance pour son équipe d’être « solide et solidaire ».

Julen Lopetegui (entraîneur du Séville FC) : « L’Inter est une équipe très complète, avec de très grands joueurs. Il a une façon très spécifique de jouer comme c’est le cas pour toutes les équipes de Conte. C’est une équipe qui attaque beaucoup. Nous connaissons la difficulté de jouer contre cet adversaire, nous devrons être une équipe très complète. Nous devrons faire face aux difficultés que cette équipe va nous poser. Nous devrons être solides et être solidaires sur le terrain. Nous allons devoir donner notre maximum, l’Inter va nous obliger à donner plus que d’habitude« .

L’efficace duo qu’il forme avec son directeur sportif, Monchi, a propulsé le Séville FC vers des records. 20 matchs sans défaite depuis le 9 février, une quatrième place en Liga synonyme de qualification pour le tour préliminaire de C1 l’an prochain… et peut-être une sixième C3 (après 2006, 2007 et l’incroyable triplé d’Unai Emery en 2014, 2015 et 2016) qui lui tend les bras.

« Entre la Ligue Europa et Séville, c’est une histoire d’amour (…) Personne n’aime la Ligue Europa autant que nous« , a assuré Monchi à l’AFP jeudi.

Pour sa part, Antonio Conte a admis avoir « un très grand respect » pour le Séville FC. L’entraîneur de l’Inter a également insisté sur la volonté de son équipe de remporter la finale de Ligue Europa à Cologne. « Comme je l’ai déjà dit dans le passé, le mot « peur » ne fait pas partie de mon vocabulaire. Et il ne doit pas faire partie du vocabulaire de mes joueurs. Comme pour le Chakhtior Dontesk précédemment(2-1, en demi-finales), nous avons un grand respect pour Séville« .

Et de poursuivre : « Nous avons beaucoup de respect pour cette équipe et pour son histoire dans cette compétition. Il y a beaucoup de respect pour cette équipe. Mais en même temps, si nous sommes ici, si nous avons atteint la finale, c’est parce que nous avons des cartes à jouer, et nous allons essayer par tous les moyens d’utiliser ces cartes du mieux que nous pouvons.Lorsque j’étais joueur, j’ai joué de nombreuses finales. J’ai gagné, mais j’ai aussi beaucoup perdu. Ce que j’ai réalisé, c’est que les gens ne se souviennent que de ceux qui ont gagné. L’histoire est écrite par les gagnants. À la fin, on ne se souvient que de celui qui a gagné. C’est dommage, mais en même temps ça vous pousse à être meilleur« .