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Les Léopards affrontent Madagascar dimanche 7 juillet à Alexandrie, en huitièmes de finale de cette CAN 2019. Si Madagascar a d’ores et déjà rempli sa mission pour sa première participation, ce n’est pas le cas de la RDC, attendue au tournant.

Les Léopards sont passées en huitièmes de finale de la CAN 2019par un trou de souris, après deux défaites et une victoire face au Zimbabwe. Si Madagascar est entrée dans l’histoire en atteignant les huitièmes de finale pour sa première participation en 32 éditions, la RDC, demi-finaliste de la CAN 2015 en Guinée équatoriale, est attendue au tournant.

Pas le droit de perdre.

«On n’a pas le droit de perdre», nous livrait Cédric Bakambu au moment où il débarquait à Alexandrie après son premier tour au Caire. L’air marin profitera-t-il aux Léopard? «La rencontre face au Zimbabwe nous a redonné de la confiance. La compétition sera longue pour nous. Nous sommes des miraculés et dimanche soir, on doit gagner», assure Youssouf Mulumbu, ancien milieu de terrain du Paris Saint-Germain, présent en 2015 dans le dernier carré.

Et face aux Barea, la RDC, vainqueur de la CAN en 1968 et 1974, n’a pas l’intention de se laisser surprendre, ou impressionnée, même si elle respecte son adversaire. «Nous ne sommes pas surpris par Madagascar. On les connait. Cette équipe est très dangereuse. Bravo à eux d’être à ce niveau-là. Il va falloir être à la hauteur», commente Florent Ibenge, coach des Léopards, qui rêve de briser le plafond de verre pour se hisser en finale de la CAN. «Il y a de la pression, c’est normal. Mais on fait ce métier pour prendre du plaisir. Plus c’est du haut niveau, plus j’aime. Mais il faut garder cet enthousiasme d’enfant. C’est aussi ça, le foot», dit-il. Florent Ibenge n’a pas envie de dramatiser la situation. Les deux nations ont eu à se croiser à quatre reprises, et les Léopards sont toujours sortis vainqueurs.

Cependant, Florent Ibenge aura face à lui une équipe qui n’a rien à perdre. «C’est difficile de surprendre une nouvelle fois», raconte Nicolas Dupuis, le coach des Barea. Il ajoute: «On va rentrer sur le terrain sans se poser de questions. On ne va pas calculer. On va essayer de faire le maximum. Nous n’avons aucune crainte, mais du plaisir. On a fait ce que l’on devait faire. Maintenant, c’est du bonus. Pour nous, c’est facile. »

Et Abel Anicet , premier buteur de Madagascar en CAN, conclut : « Pas de peur, pas de panique, vous allez assister à une belle rencontre de football. »