Le Wydad Athletic Club poursuit sa montée en puissance à l’approche de son entrée en lice dans la Coupe du Monde des Clubs, qui se tiendra aux États-Unis. À quelques jours d’un choc très attendu face à Manchester City, champion en titre d’Angleterre et d’Europe, le club casablancais peaufine ses derniers réglages. Un affrontement que l’entraîneur Mohamed Amine Benhachem qualifie déjà de « tournant décisif » dans la compétition.
« La préparation s’est faite par étapes », explique le technicien marocain. « Nous avons d’abord reconstruit un effectif adapté à l’exigence de cette compétition, avant de concentrer notre attention sur le match face à City. » Une rencontre qui s’annonce délicate mais que le WAC aborde avec lucidité et méthode.
Le staff technique a d’ores et déjà entamé une analyse poussée du jeu mancunien à travers des séances vidéo et des études tactiques approfondies des schémas proposés par Pep Guardiola. « Nous savons que ce sera un défi immense, mais nous avons identifié quelques leviers pour tenter de contenir leur puissance collective », confie Benhachem.
Sur le terrain, les séances d’entraînement ont gagné en intensité. L’accent a été mis sur l’adaptation des consignes aux profils de chaque joueur et à la rigueur qu’impose une opposition de ce calibre. « Cette phase finale de la préparation est essentielle. Nous veillons à ce que chaque détail soit pris en compte », poursuit le coach.
Mais au-delà des aspects techniques et physiques, l’encadrement mise également sur la préparation mentale. La dimension psychologique est jugée cruciale, tant l’enjeu est important pour les joueurs comme pour le club. « La motivation est très forte. Les joueurs sont conscients qu’ils défendront les couleurs du Maroc sur la scène mondiale. C’est une responsabilité qu’ils prennent très à cœur », souligne-t-il.
Conscients des différences climatiques, les Rouges ont aussi adapté leur routine pour mieux se préparer aux conditions américaines. Une rencontre amicale a ainsi été organisée en plein midi face au club canadien de Saint-Laurent, afin de simuler les contraintes horaires et climatiques du tournoi. « C’est une habitude que nous n’avons ni en Botola ni en Ligue des champions africaine. Jouer à cette heure permet aux joueurs de s’acclimater à un rythme très différent », indique Benhachem.
Enfin, l’entraîneur du WAC s’est montré satisfait des conditions d’accueil sur place. « Les infrastructures mises à disposition sont d’un très haut niveau. Cela rappelle ce que le Maroc propose lorsqu’il accueille des événements d’envergure. Cela facilite grandement notre travail », conclut-il.
Le rendez-vous est donc pris : mercredi prochain, les Rouges auront l’occasion de faire vibrer tout un pays face à l’un des cadors du football mondial.