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L’heure de vérité a sonné pour le FUS qui va en découdre avec le champion en titre, dimanche 1er ooctobre à Lubumbashi avec le TP Mazembe, tenant du titre. Pour les fans du club Rbati, il s’agit d’un déplacement périlleux. Un pessimisme repoussé cependant par l’entraîneur Walid Regragui qui a confié à la presse que ses joueurs seront sur le terrain « pour se battre de toutes leurs forces ».

Le coach parle en toute connaissance et la qualification aux demi-finales arrachée dans la fournaise du stade de Sfax conforte son optimise. Mais ce ne sera pas facile tout de même face au tenant du titre et dans son propre fief de surcroit. Les fans gardent toujours à l’esprit leurs mésaventures devant ces mêmes Corbeaux dans la Super Coupe 2010, suivie d’une élimination en 2013. Et comme si cela n’était pas suffisant, le FUS sera privé dimanche prochain du latéral gauche, Saad Ait El Khorsa, et du virevoltant Hicham Laaroui, tous deux suspendus. Regragui considère que la qualification pour la finale se jouera au match retour au Complexe Prince Moulay Al Hassan à Rabat. L’arrivée du FUS en demi-finale n’a pas surpris outre mesure du moment que l’équipe s’est rôdée au football subsaharien. D’ailleurs, c’est la seconde année consécutive que les Rbatis accèdent au carré d’as. Ils ont raté la finale naïvement l’année dernière en concédant un nul à Rabat face aux Algériens de Bejaïa (1-1). L’actuelle génération veut inscrire son nom sur les tablettes de la Coupe de la Confédération Total et ajouter un second trophée continental au palmarès du club. Le rayonnement continental du club reste encore à conquérir. Cette absence s’explique par le fait que le FUS ne participe que rarement aux compétitions internationales et ce, en raison de faiblesse de ses performances sur le plan national. Durant ses 70 ans d’existence, le bilan est de six Coupes du Trône et un seul titre de champion du Maroc (2016). de champion du Maroc en 2016. Sur le plan continental, le FUS compte un seul titre, de la Coupe de la Confédération (2010). Et pourtant, des joueurs de très grande renommée ont évolué dans le passé lointain au sein de l’équipe dont la « Perle noire », Larbi Ben Barek, considéré comme l’un des plus grands footballeurs de tous les temps après avoir fait le bonheur de l’équipe de France (1938 à 1954 ), du Stade Français, de l’Olympique de Marseille et de l’Atlético de Madrid. Un bilan technique très modeste qui ne sied nullement à la qualité des effectifs et à la stabilité financière du club considéré aujourd’hui un modèle au Maroc en matière de gouvernance. Il est entré de plain-pied dans le professionnalisme et il est le seul du Royaume à disposer de sa propre infrastructure sportive. Les dirigeants scrutent l’horizon avec beaucoup d’espoir en se dotant des moyens de leurs ambitions à commencer par l’ouverture d’une Académie de football considérée parmi les plus grandes d’Afrique. Le FUS et les autres clubs sont motivés par la Fédération Royale Marocaine de Football qui leur apporte l’aide nécessaire. L’instance fédérale partage le même objectif, celui de replacer le Maroc sur l’échiquier du football africain. Cette prétention passe d’abord par des participations réussies des clubs aux joutes continentales. Un clin d’œil pour le FUS et le WAC ce week-end.