Kevin De Bruyne, Toby Alderweireld et Roberto Martinez ont eu une vive discussion avant la mi-temps du match des Diables Rouges dans le groupe F de la Coupe du monde contre le Canada.

Le pressing intense exercé par les canadiens a empêché la progression des Diables sur le champ en harcelant et en coupant les trajectoires de passes pour isoler le porteur et ainsi priver Kevin De Bruyne de balle. La défense belge a été malmenée en première période et sans un grand Thibaut Courtois, elle prenait au moins deux buts sans offusquer personne. La fébrilité de Toby Alderweireld et de Jan Vertonghen était manifeste et pourrait être exploiter par des Lions de l’Atlas qui maitrisent le pressing haut.

D’ailleurs, cette fébrilité était palpable au sein de la sélection, elle a même crée de la tension puisqu’il y a eu un clash entre Kevin De Bruyne et Toby Alderweireld car ce dernier n’utilisait pas l’espace pour trouver son meneur de jeu. De Bruyne a expliqué qu’il voulait un jeu de passes au sol, comme il le pratique habituellement à Manchester City, pour se dégager du pressing canadien. Selon le maître à jouer des Cityzens, la Belgique avait trop recours aux longs ballons.

« Je trouvais que nous jouions trop de longs ballons. Pour sortir du pressing, il faut jouer des combinaisons courtes. C’était une discussion tactique, cela arrive pendant un match« , a précisé De Bruyne après le match

« Les trois fois où nous avons été dangereux en première période, c’était sur des longs ballons. Nous sommes des hommes, pas des enfants de chœur, et on se dit les choses« , a expliqué Alderweireld pour sa part.

Les Lions de l’Atlas doivent donc presser les Diables rouges pour empêcher les relances et pour les obliger à jouer long histoire de contrarier davantage leur stratège KDB et leur défenseur expérimenté, Alderweireld.

Jeudi, en conférence de presse, le sélectionneur national a dit comprendre la colère d’un De Bruyne qui a cependant semblé hors de son match. « Kevin comprend rapidement le jeu et il le voit donc quand les choses ne se passent pas comme elles le devraient. Si on peut atteindre Kevin, il peut forcer quelque chose, trouver les ouvertures. Il peut éliminer une équipe avec une seule passe. On n’arrivait pas à le joindre. Le match était entre les mains des Canadiens et cela nous a tous frustrés. »