Le Wydad de Casablanca affronte Al Ahly dans le cadre de la 3e journée des phases de groupes de la Ligue des champions africains. Le club casablancais rallie la capitale égyptienne pour tenter de reprendre la tête du groupe D. De son coté, Al Ahly, fraichement sacré champion d’égypte pour la 39e fois lundi, compte s’imposer devant son public.
Champion du Maroc il y a deux semaines, le Wydad de Casablanca s’apprête à disputer le match le plus difficile du groupe D de la Ligue des champions d’Afrique face au club égyptien d’Al Ahly. La rencontre, prévue dimanche à 21 heures sur la pelouse du stade Borj El Arab à Alexandrie, promet d’être très disputée entre les deux équipes. D’un coté, le WAC, qui a perdu lors de la deuxiéme journée devant le club zambien de Zanaco (0-1), devra remporter son duel face aux égyptiens afin de rester dans la course. D’un autre coté, les joueurs d’Al Ahly, qui viennent de remporter leur 39e titre de champion d’égypte, évolueront dans une logique offensive afin de poursuivre leur ascension, surtout aprés leur victoire (2-0) sur le terrain de Coton sport, la semaine derniére. Les joueurs et le staff technique du WAC devaient rallier Le Caire mercredi dans l’aprés-midi, afin de permettre à l’équipe de s’acclimater, surtout avec les conditions propres au mois du Ramadan. Une séance de décrassage et de récupération qui permettra à l’entraîneur des Rouges, Houcine Ammouta, d’affiner ses choix et d’établir son équipe-type. Pour rappel, la direction du club cairote a déclaré, mardi, que le nombre de billets disponibles pour cette rencontre est de 10. 000 unités, soit le double des supporters qui ont assisté au match nul entre Al Ahly et Zanaco (0-0) en ouverture de cette phase de groupes. Le pari sera donc difficile pour le WAC, d’autant plus que le club mythique de la capitale égyptienne est invaincu dans le championnat local et tente de retrouver son rang continental. Soulignons qu’Al Ahly sera privé d’un atout de taille. L’attaquant vedette du club, l’Ivoirien Souleymane Coulibaly, a quitté l’équipe sans crier gare, provoquant une crise entre le staff technique et les responsables du club.
