Contrainte de battre Mönchengladbach pour entretenir ses chances de qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, l’Inter a fait tomber le Borussia (3-2) au bout d’un match haletant mardi, malgré un grand Alassane Plea.

Gagner ou dire adieu à la Ligue des champions, l’équation était simple pour l’Inter mardi, sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach. Antonio Conte avait promis que son équipe donnerait « tout » pour entretenir ses chances de qualification, et si elle s’est fait quelques frayeurs contre le leader invaincu du groupe B, elle a enfin donné l’impression de prendre son destin en main après un début de campagne indigne de son statut (2 points en 4 matches).

Comme à l’aller (2-2), il a fallu un grand Romelu Lukaku pour permettre à l’Inter de s’accrocher à son rêve européen : l’attaquant belge a fait basculer le match en l’espace de neuf minutes en seconde période, d’abord en prenant le dessus sur Zakaria avant de battre Sommer du droit (64e, 2-1) puis en coupant du gauche un centre tendu d’Hakimi dans la surface (73e, 3-1).

On soulignera le coaching gagnant de Conte, car Hakimi comme Sanchez, lui aussi impliqué sur l’action du 3-1, venaient d’entrer.
Avec la défaite surprise du Real Madrid contre le Chakhtior Donetsk (0-2) plus tôt dans la soirée, les cartes sont totalement rebattues avant la 6e et dernière journée de la phase de groupes la semaine prochaine : chacune des quatre équipes – qui se tiennent en 3 points de Mönchenglabach (1er, 8 points) à l’Inter (5e, 4 points) – peut encore se qualifier pour les huitièmes. Mais contrairement au Borussia, qui n’aura besoin que d’un nul contre le Real (3e, 7 points), l’Inter n’aura d’autre choix que de battre le Chakhtar (2e, 7 points).