L’ancien coach du Real Betis et de Villarreal, entre autres, a assuré que la passion des Marocains pour le football et la qualité des stades rendent le football marocain beaucoup plus attractif.

«Ce que je trouve plus positif, c’est l’existence d’excellents stades et la passion des supporters puisque les matchs sont largement suivis par un grand public».

Garrido a, en outre, indiqué que le Maroc exporte de jeunes joueurs talentueux : «Le Maroc exporte des talents parce qu’un grand travail est fait sur les jeunes joueurs.

Les grands clubs ont des écoles plus organisées, avec des installations, des infrastructures, des entraîneurs… Les grands clubs ont toujours de bons joueurs», a-t-il déclaré.

Concernant l’arrêt du championnat, l’entraîneur valencien souligne qu’il attend la reprise de la compétition, indique que le club pourrait reprendre l’entraînement lors de la dernière semaine d’avril et confie que des «rumeurs courent» selon lesquelles la compétition pourrait reprendre lors de la première moitié de mai, mais précise qu’«il n’y a encore rien d’officiel pour le moment».

Garder les joueurs motivés
L’ancien entraîneur du Raja a également souligné lors de cette conférence virtuelle qu’il essaye de garder ses joueurs «motivés» afin qu’ils soient prêts lorsque la compétition reviendra et a reconnu que «la pire chose» est l’incertitude quant au moment où la crise sanitaire sera terminée.

Il a confié que cette situation est difficile : «C’est difficile à cause de l’éloignement de la famille, de ne pas pouvoir s’entraîner et vivre une vie normale.

Ne pas savoir quand on reviendra à la normale, quand on verra la lumière du tunnel. Je ne voulais pas aller en Espagne par peur de ne pas pouvoir ensuite rentrer et faire mon travail.

Ma famille à Valence va bien et j’ai fait ce sacrifice pour m’assurer de pouvoir être avec mon équipe quand la compétition reprendra», a déclaré l’entraîneur espagnol.