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Mohamed Khaial Boulef se prépare activement pour le championnat du monde de Kick-boxing prévu en Afrique du sud le 14 novembre 2015. Une occasion pour notre rédaction de faire de plus amples connaissances avec ce Marocain de 23 ans qui compte deux titres de champions du monde dans son jeune Palmarès, un en en boxe thaï et l’autre en Kickboxing.

Lions de l’Atlas : Le public Marocain veut te connaitre. Alors qui est Mohamed Boulef ?Mohamed Boulef : Je me nomme Mohamed Boulef. Je suis originaire de Tanger mais je suis né en Belgique et je vis à Molenbeek Saint-Jean, quartier de Bruxelles. Parles-nous un peu de ta discipline, de ta catégorie et surtout de ton parcours sportif jusqu’à ce championnat du monde. Très jeune, j’ai pratiqué le Karaté Kyokushin jusqu’à obtenir la ceinture marron, celle qui précède la ceinture noire. J’ai participé à de nombreux championnats de Belgique. Arrivé à l’âge de l’adolescence, j’ai décidé de pratiquer le Kickboxing ou le K1. Et depuis, je n’ai pas arrêté de pratiquer ce sport, jusqu’à obtenir mon premier titre mondial. En 2012 j’ai été champion du monde des -61kg. Et de la ma carrière sportif s’est enflammée. J’ai affronté divers pointures françaises que j’ai battues, ainsi que des champions Anglais. Et j’ai aussi eu la chance de réaliser mon rêve, celui de combattre au Japon pour un titre d’une organisation mondialement connue, le Krush. J’avais fait mon possible mais malheureusement je n’avais pas pu remporter ce combat, mais le publique Japonais souhaitait me revoir boxer au Japon. En mai 2015, j’ai pu boxer pour un second titre mondial contre un boxeur Anglais dans sa discipline le full contact. Ce sport est différent du K1, l’un autorise les coups de genoux et coups dans les jambes et l’autre les interdit (full contact). Et actuellement je me prépare pour un troisième titre mondial que j’espère remporter et qui se fera en Afrique du Sud avec la bénédiction de Dieu. Ton prochain combat se fera avec la bannière des Lions de l’Atlas. Pourquoi le choix de représenter le Maroc au lieu de la Belgique ?C’est une longue histoire. Après avoir représenté la Belgique pour un titre Européen il y a longtemps de cela. J’ai vu que la Belgique ne m’accordait aucune reconnaissance pour l’effort que j’avais fourni pour arriver jusque-là. Ce combat fût une catastrophe, je boxais en full contact pour la première fois et je menais le combat, je représentais la Belgique contre un français chez lui en France, l’arbitre a subitement arrêté le combat pour coup interdit. Chose que je n’ai pas faite, je respecte toujours mes adversaires avant, pendant et après le combat. Et donc la possibilité se présentait à moi pour contester la décision, mais la fédération Belge, ne m’a pas soutenu. Après avoir vécu cette mauvaise expérience, j’ai décidé de représenter le Maroc. Mon pays d’origine et ce pays me soutient. Ce choix me permet également d’honorer mes ancêtres et ma famille qui me soutient à des milliers de KM d’ici. Qui est ton modèle dans cette discipline sportive ? Je dirais qu’il y en a plusieurs. J’aimerais avoir la notoriété de Badr Hari et j’aimerais avoir l’humilité et le respect et devenir une légende comme Peter Aerts. Quels sont tes objectifs à court et moyen terme ?J’aimerai reboxer au Japon et continuer sur ma lancée, c’est-à-dire remporter tous les combats qu’on me propose. A long terme, j’aimerais obtenir mon diplôme, rendre mes parents heureux et surtout fonder une famille. Un dernier mot pour les lecteurs de notre siteJe voudrais tout d’abord remercier Allah (azawajal) de m’avoir permis d’arriver là où je suis. Je remercie aussi mes parents, ma famille et mes amis pour leur soutien. Aux lecteurs de votre site qui peuvent me suivre sur ma page Facebook, je dis merci pour votre soutien et si vous avez un rêve, accrochez-vous à celui-ci et avec le travail et la grâce de Dieu, vous pourrez le réaliser. N’oubliez pas que la clé de la réussite c’est aussi le respect des parents et des gens qui nous entourent. Merci.