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«Comment réagissez après cette défaite ? Je me suis présente devant vous en étant très déçu.

D’ailleurs même si le match s’était terminé sur un nul (0-0), j’aurais été également très déçu, par rapport à la physionomie de la partie. Alors vus pouvez imaginer ce que je ressens après cette défaite, vu le nombre d’occasions en notre faveur. Félicitations à l’Iran, à Monsieur (Manuel) Queiroz, son entraîneur, et tournons-nous vers la suite. «Il y a encore de l’espoir»Qu’a-t-il manqué à votre équipe lors de cette rencontre ?Il nous a manqué plus de justesse technique dans le dernier geste, mais on a aussi concédé parfois des pertes de balles inhabituelles. Celles-ci s’expliquent par le dispositif des Iraniens, qui nous attendaient. . Ils avaient même du mal à ressortir, ils jouaient long pour récupérer les deuxièmes ballons. C’était un football un peu spécial mais c’est toujours le vainqueur qui a raison. Après, dans une compétition où il y a trois matches, quand il reste deux rencontres à disputer, quels que soient nos adversaires (le Portugal le 20 juin, l’Espagne le 25), il y a encore de l’espoir. Qu’avez-vous dit à vos joueurs dans le vestaire ?Ils étaient forcément abattus mais on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Sur l’action qui amène le but, on a un ballon à jouer dans la surface adverse, on commet une faute. Ensuite, ils jouent le coup-franc et on comment une deuxième faute sur le côté. Et finalement on marque contre notre camp (90+5e). Contre une équipe qui attendait les coups de pieds arrêtés ou les contres pour faire la différence, ça explique pourquoi on s’est fait crucifier. Donc j’ai dit aux joueurs : « On a commis deux fautes successives (sur le but encaissé), c’est de notre faute ». Bon, cette défaite, c’est de ma responsabilité aussi. Maintenant il faut bien se préparer pour les deux prochains matches.  »