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L’équipe nationale de karaté, composée de huit athlètes, a réussi à décrocher le titre de vice-champion du monde dans la catégorie +84 kg grâce à Achraf Ouchen. Trois autres athlètes ont frôlé les médailles. Ce bilan est jugé positif par Hassan Fekkak, directeur technique national, qui a déploré dans une sortie médiatique que les structures sportives au Maroc ne soient pas adaptées au sport de haut niveau et suggéré de mettre en place un véritable statut pour les athlètes de haut niveau.

Hassan Fekkak a ainsi déclaré: »Le centre national de Karaté nous aide beaucoup. C’est une structure où sont installés la plupart des athlètes. On a signé des conventions avec les lycées et les universités qui sont à proximité du centre afin que les athlètes puissent poursuivre leurs études. Mais ce n’est pas suffisant. Je vous donne un exemple très simple. Les athlètes qui ont participé aux Championnats du monde vont rentrer au Maroc. Ils vont essayer de récupérer les cours auxquels ils n’ont pas assisté. On va tenter de trouver des professeurs pour des cours particuliers.  » Le directeur technique a rajouté: »Il va falloir justifier auprès des établissements leur absence. Malgré tout cela, ce sont des gamins qui vont à l’école le matin à 8 h et finissent l’après-midi à 17 h. Comment voulez-vous dans ces conditions qu’ils se préparent convenablement ? Avec ce système scolaire, ils ne peuvent pas être aussi performants que les enfants dans d’autres pays, qui font les études le matin et le sport l’après-midi. Si on veut des sportifs performants qui peuvent prétendre aux médailles, il faut un statut de l’athlète de haut niveau. Cette réflexion est indispensable. Un athlète de haut niveau doit avoir un mental serein. Il faut aménager des espaces adéquats pour à la fois pratiquer le sport de haut niveau et suivre les études, de façon à permettre aux sportifs au bout de quatre ou cinq d’études d’avoir un diplôme et éventuellement un métier. «