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Choc entre un club maghrébin et un club d’Afrique centrale, la finale de la Ligue des Champions entre l’USM Alger et le TP Mazembe oppose aussi et surtout deux clubs ambitieux, aux nombreux points communs. Présentation.

Comme l’an dernier, la finale de la Ligue des Champions africaine mettra aux prises sun club algérien et un club de RD Congo. Mais le parallèle s’arrête là : si la double confrontation de 2014 entre l’Entente sportive de Sétif et l’AS Vita Club relevait du choc d’outsiders, celle qui va opposer l’USM Alger et le TP Mazembe a tout d’un choc entre favoris. Tous deux dirigés par de richissimes hommes d’affaires (Ali Haddad pour l’USM Alger et Moïse Katumbi pour le TP Mazembe), les clubs en lice se sont structurés à l’européenne.

Revenu au premier plan africain à la fin des années 2000, finaliste dans la foulée du Mondial des clubs, le TP Mazembe a du reste ouvertement servi de modèle à l’USMA. Avec son stade de Kamalondo, son recrutement international top niveau et son avion privé (un cas unique en Afrique), la formation de Lubumbashi n’a rien à envier à certaines grosses cylindrées européennes. Une montée en gamme que vise également à court terme le club de Soustara, qui recevra néanmoins dans son vieux stade de Bologhine. L’USMA diminuée, le TPM au completPour cette première finale de son histoire en C1 africaine, l’USM Alger devra faire sans ses deux meilleurs buteurs de la compétition : Youcef Belaïli, suspendu pour huit ans (!) par la CAF après avoir été convaincu d’absorption d’une substance récréative (sic), et Rabie Meftah, suspendu pour les deux manches face au TP Mazembe. Si l’absence du premier n’a pas pour l’heure beaucoup altéré la qualité du jeu produit par les hommes de Miloud Hamdi, celle du second privera le groupe d’un élément de grande expérience, accentuant le déficit des Algériens par rapport à leurs adversaires congolais, rompus aux grandes joutes continentales. S’il laisse l’étiquette de favori à son adversaire, le coach usmiste ne fait pas de complexe. « Le TP Mazembe est ce qu’il est, mais on ne le craint pas. Ils ont deux pieds, deux mains et un cerveau. Maintenant, il faut que notre cerveau soit plus rapide que le leur », a déclaré Miloud Hamdi en conférence de presse. «On sait qu’une finale se joue sur des détails. Notre adversaire est un habitué de la compétition, rénchérit Hadj Adlène, porte-parole du club, interrogé par Footafrica365. fr. Mais l’USMA a des atouts aussi et nous allons les faire valoir. « Première manche samedi (20h30) à Alger.

Patrick Juillard, avec M. W. Bouchenafa (Rédaction Football365/FootSud)