Abdel Bouhazama

Le club d’Angers a annoncé mardi la démission de son entraîneur franco-marocain, Abdel Bouhazama, après la série de mauvais résultats obtenue sous sa direction. Mais en réalisé, le technicien franco-marocain a été prié de remettre sa démission après une phrase de soutien jugée « sexiste » au pays des Lumières.

« Dans un souci de transparence, Angers SCO précise que cette éventualité a été imaginée par Abdel Bouhazama depuis plusieurs jours et que la décision quant à sa mise en retrait de l’équipe première a été pensée par l’intéressé durant la fin du mois de février après plusieurs déconvenues sur le plan sportif. De plus, une controverse est née ce lundi après que des propos, sortis de leur contexte, tenus lors de la causerie d’avant-match, aient fuité dans la presse locale et nationale. »

« Devant la pression médiatique et pour préserver l’image du club et la sérénité du vestiaire, Abdel Bouhazama a annoncé au Président Saïd Chabane qu’il avait décidé de quitter sa fonction d’entraîneur de l’équipe professionnelle. Le Président accepte la décision du coach.Devant la pression médiatique et pour préserver l’image du club et la sérénité du vestiaire, Abdel Bouhazama a annoncé au président Saïd Chabane qu’il avait décidé de quitter sa fonction« , a annoncé le club dans un communiqué.

La France choquée

L’entraîneur, déjà critiqué pour son échec à redresser l’équipe, était sur la sellette après la révélation de propos tenus lors de la causerie d’avant-match dimanche pour mettre en confiance son défenseur algérien Ilyes Chetti, accusé d’attouchements sur une jeune femme lors d’une soirée en boîte de nuit et qu’il serait jugé en avril. « C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles« , avait déclaré l’entraîneur selon plusieurs sources citées par les quotidiens Ouest France et l’Équipe et confirmées par un correspondant de l’AFP.

« Angers SCO condamne sans réserve la parole prononcée lors de la causerie même si celle-ci semble (plus) relever de la maladresse que de l’intention de banaliser une parole sexiste« , a fait valoir le club dans son communiqué, assurant que Bouhazama avait présenté ses excuses « auprès de ses collègues, notamment féminines« . Mais ses propos ont choqué la France de Charlie Hebdo.